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Courrier des Lecteurs

2010 - saison 2/3

 

 

7/6/2010 - S.T.

Empâtement et huile

 
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ST : J'ai lu un certain nombres d'informations sur votre site, concernant tout particulièrement les empâtements à la chaux, eau et huile. Je vous expose mon problème. je suis artiste peintre (...). J'applique directement l'huile en couches épaisses et superposées, ce qui me permet de faire des gravures. C'est un résumé. Le problème est le suivant : je suis obligé d'exposer les oeuvres alors quelle ne sont pas sèches ; c'est trop long (...). J'ai donc pensé appliquer une ou deux couches en empâtement avec liants pour, après séchage rapide poser des couches d'huile travaillées. Qu'en pensez-vous et pouvez vous m'indiquer la meilleure façon d'utiliser un empâtement et quel matière dois-je utiliser. (...) l'épaisseur des huiles sur la toile est de 3 a 5 cm.

 

 

 

 

 

Dtp : Sauf recette miraculeuse, l'huile n'autorise pas de telles épaisseurs sans que se produisent des accidents picturaux.

 

   

 

 

Trois à cinq centimètres, c'est beaucoup trop.

Les procédés évoqués sur Dotapea permettent d'aller effectivement un peu au-delà de ce que l'on considère déjà comme très épais, mais surtout pas rapidement.

C'est incompatible. La siccativation d'une couche épaisse est nécessairement un processus lent. Le seul remède serait d'employer des "traitements lourds", c'est-à-dire de gaver votre pâte d'oxydes de métaux lourds siccatifs. Vous risqueriez d'obtenir des différentiels locaux, d'altérer affreusement les couleurs, de susciter des réactions à n'en plus finir et aussi de vous intoxiquer.

 

 

De très grands maîtres dont les tableaux donnent aujourd'hui des cauchemars aux restaurateurs nous ont fait comprendre fin XIXème / courant XXème qu'ils avaient besoin de certains recours techniques tels que des empâtements beaucoup plus importants que ce qu'autorise la peinture à l'huile.

 

Depuis la fin des années 1960 en France, c'est là. Nous disposons du liant acrylique et d'une panoplie de médiums (sans parler des colles que vous pouvez utiliser en sous-couches) autorisant de très forts empâtements avec des temps de séchage tout à fait satisfaisants. L'aspect des peintures obtenues est à la hauteur.

 

 

  Xavier de Langlais considérait le demi-centimètre comme un maximum d'épaisseur  
 

A moins que l'huile soit nécessaire dans votre démarche de gravure liée à votre travail de peintre, la seule solution est de vous en passer au profit de l'acrylique. Ou bien peut-être pourriez-vous utiliser l'huile au-dessus d'une structure réalisée avec de l'acrylique ou toute autre substance autorisant un relief.

C'est une solution à étudier.

 

En matière de gravure de toute façon avec de telles épaisseurs, un procédé tout indiqué semble la gravure au carborundum. Nous avons publié il y a quelques années un article sur un atelier qui exploite ce procédé très efficace et surtout très aimé des peintres. Lien.

 

 

De Staël est décédé juste avant l'arrivée de l'acrylique. Ses tableaux certes épais mais grandement fissurés auraient bénéficié de cet apport technique. Pourquoi, donc, y renoncer en 2010 ?

 

 

« Le parc de Sceaux »,

Nicolas de Staël, 1952

 

 

 

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