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Substrats,
supports et préparations
La frontière entre substrats et supports
est parfois bien floue. Parfois, elle n'existe pas. Il
nous a semblé qu'une approche contemporaine devait
éviter une compartimentation. Nous avons donc essayé,
quand c'était possible, d'intégrer dans cette section
des éléments qui relèvent de disciplines très
différentes, en nous focalisant sur les produits et non
pas seulement sur les usages.
Les choix du support
et de sa préparation dépendent beaucoup du produit
que l'on veut éventuellement appliquer par-dessus.
Certains peintres ont cru, il
y a une trentaine ou une quarantaine d'année, que l'acrylique
permettrait de s'affranchir de ces contraintes.
C'était faux. Les métaux, le
verre, les tissus non tendus et certains plastiques
sont de mauvais supports pour
la plupart des gammes artistiques de cette peinture.
Il existe de bonnes surprises mais l'adéquation de
la peinture au support se pose ici comme avec tout
procédé pictural et peut-être même davantage car la
chimie a permis de créer de nombreuses variétés de
ce liant, adaptées à des supports parfois
inattendus.
Depuis les déconvenues des
débuts de l'acrylique, le choix du support, du
substrat et de l'apprêt ont retrouvé, dans
l'ensemble,
l'attention qui leur revient pour des raisons
techniques mais aussi pour des raisons
purement artistiques. La connaissance du
comportement du support est
importante. Par exemple, même s'il n'y a pas
d'incompatibilité
chimique, l'utilisation d'acrylique sur un papier à
base de coton est
déconseillée - sauf pour créer certains effets - car
celui-ci se comporte un
peu comme un buvard - un effet qui est davantage
recherché pour l'aquarelle.
La connaissance des supports
et l'expérimentation
augmentent les possibilités des artistes.
Contraintes
techniques, préparation des supports
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Concernant l'enduction, les contraintes les plus
importantes sont le "gras
sur maigre" et le respect des temps
de séchage, comme en peinture.
Danger d'un support trop
mou ou d'une peinture (ou autre substance
ajoutée) comparativement trop rigide. Exemples : acrylique
sur textile
vestimentaire, mauvaise combinaison à moyen
terme ; risques encourus par une peinture fragile
sur une toile élastique (cf. : les
toiles
synthétiques).
Adhérence support-peinture. Exemple : pas
d'adhérence durable de l'acrylique sur un support trop
lisse (verre, métal), sauf exceptions (Altuglas
®, polyester, sous
certaines conditions). Autre exemple :
réactivation des surfaces sèches
peintes à l'huile avant l'application d'une nouvelle
couche.
Réduire le caractère
éphémère du support.
Exemple : un métal se
prépare pour qu'une peinture puisse y adhérer, mais
aussi parce qu'il s'oxyde,
se dégrade (sauf rares exceptions). Il en va
de même pour une toile, un carton, etc.
Ce sont les quatre contraintes d'ordre général qu'il
nous a semblé utile
de mentionner ici. Les autres sont signalées dans les
différents articles.
Elles sont beaucoup plus complexes. Beaucoup d'entre
nous aiment s'y confronter, appréciant ce que l'on
pourrait nommer "la
réponse de la matière" ou celle du hasard. Entrer dans
d'autres
considérations au niveau général nous conduirait à
construire une pédagogie artistique, ce qui
n'est pas l'objet de ce site. Quelques points précis
seront cependant
mentionnés au fil des textes.
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