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Techniques numériques
Le numérique : un immense
domaine. On ne peut en donner ici qu'un petit aperçu. La section « Hi-tech »
de Dotapea peut donner des informations sur certains points de
l'actualité directement en relation avec ce sujet, mais un suivi de la
création artistique est indispensable : comment au jour le jour les
artistes se servent-ils de ces possibilités ?
La photo et le son ont sans doute été les premières disciplines artistiques
concernées par ce que l'on nomme le numérique. Aujourd'hui, il est impossible
d'une part de répertorier les emplois de ces techniques et d'autre part de les
séparer - comme on l'a longtemps fait - des autres disciplines et procédés
artistiques. On peut seulement essayer de saisir des tendances.
La photographie numérique a depuis assez
longtemps fait ses preuves et s'est imposée dans le cadre de nombreuses
réalisations artistiques, notamment celles qui mettent en oeuvre des
supports de grande taille ou qui nécessitent des interventions
informatiques. Depuis à peine moins longtemps,
la vidéo s'est imposée également. Peu à peu, le travail sur
le son, laissé un peu de côté initialement,
a pris une place majeure. Pour plusieurs raisons. L'une est certainement
un réel intérêt pour une approche multimédia où la sonorisation pourrait
prendre une place plus importante que dans le cinéma, une autre est le
fait qu'une composition vidéo intégrée dans une installation peut
difficilement faire l'impasse sur la dimension sonore. |
Les technologies
numériques peuvent donner lieu à des objets qui n'ont rien de virtuel.
A ce sujet,
faisons un petit détour du côté du lexique. On s'étonne de trouver le mot "cybernétique" dans
les ouvrages d'Aristote. Pourtant, l'Académie Française rappelle que "le
thermostat est un exemple simple de système cybernétique".
Or précisément,
la vocation du numérique semble résider dans son aptitude à être mis à profit
par la cybernétique, "science des systèmes dans lesquels l'effet obtenu agit
à son tour, par rétroaction, sur le mécanisme provoquant cet effet, afin
d'obtenir un résultat constamment adapté au but désiré." (Acad.), sans que au
résultat cela ait le moindre rapport avec un caractère spécifiquement virtuel
(virtuel, "qui n'est tel qu'en puissance, qui est à l'état de simple
possibilité", Le petit Robert).
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Quelques autres perspectives, en vrac :
* L'imagerie de synthèse. C'est l'une des clefs de
ce domaine car on peut s'en servir pour réaliser des objets, des hologrammes,
des vidéos, des images, des films ou des tracés de plans. La maîtrise des outils
est parfois difficile et nécessite souvent l'emploi de logiciels complémentaires
(pour le montage notamment lorsqu'il s'agit de vidéo).
Une formation est pratiquement indispensable. Ce sujet ne peut être traité in
extenso dans nos pages. Donnons juste quelques noms de logiciels célèbres pour
donner des indices : Blender3d ®, 3d Studio Max ®, Cinema 4d ® et quelques
autres pour les synthèses et en montage, Final Cut ®, Adobe Première ®, etc...
* Le fraisage 3d. A contrario de
"l'impression 3d", cette technique permet de sculpter des matériaux
"nobles"
(le bois notamment), de grande taille, à partir de "meshs", c'est-à-dire
de formes décrites grâce à des logiciels d'imagerie de synthèse tels que
ceux évoqués ci-dessus ou bien par copie à partir d'un modèle réel
numérisé. On peut parfaitement intervenir a posteriori de manière
classique sur des objets ainsi réalisés.
Des assemblages imposants peuvent être réalisés par collage. *
L'holographie numérique. Technique encore coûteuse mais
prometteuse. * Les affichages sur supports
particuliers. Des tissus peuvent maintenant afficher des images
numériques animées.
Un affichage "en suspension dans l'air" sans holographie est également
possible. Pour des raisons de brevets, on connaît mal les caractéristiques
et les possibilités de ce dernier procédé. * Le
son 5.1, 6.1, 7.1, ... Avec six canaux sonores (au départ), ces
techniques ont vite intéressé les plasticiens par leur aptitude renforcée à
donner au son des caractéristiques topographiques poussées.
* Les communications entre composants. La
technologie Bluetooth ® notamment permet de transmettre des informations
vers un programme permettant des réactions "en temps réel".
Ce procédé est actuellement employé par certains plasticiens dans le cadre
d'installations interactives. Des logiciels permettant de prendre en
charge cette interactivité ont apparu. * La
robotique. Tinguely a réalisé des oeuvres majeures à l'aide de
mécanismes qui semblent aujourd'hui très simples car certains plasticiens
(pas toujours occidentaux), quelques architectes et designers explorent
des solutions complexes qui font intervenir les traitements de données numériques.
Le numérique, c'est peut-être surtout cela : un type d'informations
pouvant
être traitées de manière privilégiée dans le cadre d'une cybernétique (voir
encadré). A suivre !
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