Dtp :
La glycérine n'est pas liante. Elle a elle-même un
retrait conséquent. La pâte à bois
sans ciment a un peu d'élasticité. Il vaut mieux retirer le ciment
avant d'ajouter de la glycérine, mais celle-ci peut quand même être un
recours parmi d'autres (notamment des liants synthétiques).
La
pâte à bois à la caséine est destinée à des travaux légers. Elle
n'est pas vraiment un substitut du ciment ou
d'autres matériaux durs. Elle est utilisée pour créer un "parement",
une apparence, pas pour des raisons structurelles (sauf exemple contraire).
Attention : cela ne veut pas dire qu'elle
ne peut pas être utilisée pour un grand ouvrage. Mais ledit grand ouvrage
doit absolument être armaturé et "sous-armaturé" assez finement et solidement d'une
manière ou d'une autre avant d'en venir à la pâte à bois.
Pour donner un exemple concret, on peut
créer une forme à l'aide d'un grillage galvanisé éventuellement tenu
par des tiges d'acier ou autres éléments structurels si la dimension
ou telle ou telle contrainte le rend nécessaire (ce qui semble le cas
ici), puis appliquer du papier mâché -
par exemple - sur le grillage pour matérialiser le volume, ensuite
recouvrir celui-ci de pâte à bois que vous allez pouvoir sculpter ou
lisser.
Mais cela ne peut fonctionner que s'il y
a une "armature", une "architecture". La pâte à bois n'est pas
vraiment un support structurel.
Il est donc inutile d'enrichir cette
pâte avec du ciment car effectivement elle risque de devenir rigide et
lourde sans apporter un renfort structurel. L'apport de ciment ne peut
fonctionner que pour des volumes intermédiaires dont les points
d'appui sont eux-mêmes rigides (béton, ...).
Au-delà il existe d'autres facettes à
ces questions, notamment les conditions d'exposition. Cette réponse ne
peut être considérée comme aboutie faute de pouvoir être étudiée de
manière détaillée.
Il s'agit juste d'indications : un
support structurel, une sous-structure, bref une décomposition des
problèmes.
Dernière question de M. T.G. :
lien