Dtp :
Votre problème est que ce format ne correspond pas aux standards (lien)
que vous trouveriez dans n'importe quel magasin. Il n'est même pas
multiple d'un format standard !
Donc mauvaise nouvelle : cette
contrainte est très ennuyeuse.
Pour de telles surfaces, en théorie la
toile sur châssis est vraiment la meilleure solution. Mais comment
fabriquer vous-même un châssis ayant la bonne taille et étant assez
bien fait pour que la toile n'y adhère pas sur les bords ? Même en
oubliant les "clés", c'est déjà du
travail de menuiserie.
Le
contreplaqué, sur de telles surfaces, va impliquer trop de
torsions. Ce n'est même pas la peine d'y songer y compris pour un
marouflage. Le latté posera moins de problèmes mais il va être lourd,
difficile à transporter et pas forcément à l'abri des déformations sur
le long terme s'il est "d'un bloc". En plus il coûte assez cher.
L'Isorel aurait
été une solution pas idéale mais jouable, seulement effectivement il y
a un problème de surface et puis le châssis aurait dû être
spécialement bien conçu pour ces dimensions. Là aussi c'est un travail
de menuisier ou de bon bricoleur car les torsions, notamment au moment
d'appliquer le gesso, sont très fortes. De plus, si vous souhaitez
obtenir un résultat vraiment durable, il faut effectuer un premier
encollage recto-verso. Torsions, torsions, torsions.
Une solution consiste à assembler
plusieurs panneaux. Il n'y a pas à en avoir honte, cela a été fait par
des artistes renommés, avant et après l'avènement du support toile.
L'idéal serait que cette approche
s'accorde avec le propos artistique du tableau.
Une variante de ce procédé est l'emploi
de feuilles de papiers épais marouflées sur des panneaux de latté
articulés comme un polyptique.