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Courrier des Lecteurs

2011 - saison 2/3

 

 

25/7/2011 - K.G.

Support peu coûteux pour format non standard

 
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KG : Bonjour, je voudrais faire une peinture acrylique de 1m70 sur 1m50 je ne sais pas quel support utiliser sachant que j'ai un très petit budget. J'ai d'abord pensé à de l'isorel mais la hauteur des plaques ne dépasse pas 1m25. Le contreplaqué pourrait-il convenir à un si grand format?

 

 

 

 

Dtp : Votre problème est que ce format ne correspond pas aux standards (lien) que vous trouveriez dans n'importe quel magasin. Il n'est même pas multiple d'un format standard !

 

Donc mauvaise nouvelle : cette contrainte est très ennuyeuse.

 

Pour de telles surfaces, en théorie la toile sur châssis est vraiment la meilleure solution. Mais comment fabriquer vous-même un châssis ayant la bonne taille et étant assez bien fait pour que la toile n'y adhère pas sur les bords ? Même en oubliant les "clés", c'est déjà du travail de menuiserie.

 

Le contreplaqué, sur de telles surfaces, va impliquer trop de torsions. Ce n'est même pas la peine d'y songer y compris pour un marouflage. Le latté posera moins de problèmes mais il va être lourd, difficile à transporter et pas forcément à l'abri des déformations sur le long terme s'il est "d'un bloc". En plus il coûte assez cher.

 

L'Isorel aurait été une solution pas idéale mais jouable, seulement effectivement il y a un problème de surface et puis le châssis aurait dû être spécialement bien conçu pour ces dimensions. Là aussi c'est un travail de menuisier ou de bon bricoleur car les torsions, notamment au moment d'appliquer le gesso, sont très fortes. De plus, si vous souhaitez obtenir un résultat vraiment durable, il faut effectuer un premier encollage recto-verso. Torsions, torsions, torsions.

 

Une solution consiste à assembler plusieurs panneaux. Il n'y a pas à en avoir honte, cela a été fait par des artistes renommés, avant et après l'avènement du support toile.

L'idéal serait que cette approche s'accorde avec le propos artistique du tableau.

Une variante de ce procédé est l'emploi de feuilles de papiers épais marouflées sur des panneaux de latté articulés comme un polyptique.

 

 

 

 

 

Si vous choisissez le papier comme support, vous pouvez vous informer auprès des encadreurs : certains proposent des solutions "caisson sous verre", en polyptiques ou non. C'est à peine marouflé (parfois épinglé) mais si le papier est bien préparé, c'est une solution valable. Cela risque cependant de coûter assez cher. Et c'est un peu fragile. A vous de juger si vous êtes en mesure de réaliser ce genre d'encadrements vous-même.

 

Ces solutions peuvent être élégantes, ce pourquoi nous les mentionnons, mais si elles ne conviennent pas à votre travail, il n'existe pas d'autre choix que de faire réaliser un châssis sur mesure et d'y enchâsser une pièce de toile préparée par vous-même ou pré-enduite.

 

La toile sur châssis est irremplaçable. Elle résout la plupart des problèmes dès lors qu'il s'agit d'oeuvres d'une certaine dimension. Les autres supports sont vite dépassés. On se demande souvent pourquoi les oeuvres anciennes sont petites ou faites d'assemblages... la réponse est là !

 

 

Une solution originale :

résoudre le problème par l'encadrement

 

 

 

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