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Courrier des Lecteurs

2010 - saison 3/3

 

 

17/11/2010 - L.M.

Marouflage délicat sur bois

 
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LM : Je me prépare à maroufler une peinture, la seule que j'aie jamais faite, et j'y tiens énormément. Je l'ai réalisée en gouache et acrylique sur papier.
J'ai acheté une plaque de contreplaqué épais (+1cm), de la bonne dimension (69x112cm). A présent, la visite de votre site me fait hésiter sur plusieurs points.

- En premier lieu et surtout : si je dois mouiller mon papier, est-ce que ça ne va pas altérer la peinture (la première couche surtout, en gouache) ?

 

Dtp : Ce n'est pas à exclure en effet. Cela dépend de la gouache et du papier. Si vous en disposez encore, il faut absolument faire un essai sur un échantillon sans valeur traité avec les mêmes éléments (gouache, acryle, papier). Mais un peu plus loin vous précisez que c'est déjà ce que vous comptiez faire, c'est très bien.

 

Si la gouache s'avérait réversible, il faudrait la vernir. Et là aussi tester le vernissage avant. Il faut bien choisir le vernis. Un spray peut-être.



LM : - Mon papier n'est pas très épais, je ne sais pas encore comment je vais déterminer le grammage... J'espère qu'il fait au moins 220 g/m2, comme
préconisé dans votre site.

 

Dtp : Oui, c'est cela, 220 minimum, pour un papier très collé (un lavis Vinci typiquement). Le kraft permet même de descendre à 130gr, mais avec les autres papiers il vaut mieux compter 300 ou plus. Tous n'ont pas la même proportion de gélatine ni la même gélatine. Ces chiffres sont donc des indications utiles mais un peu approximatives.

La tenue d'un papier se juge surtout en le prenant en main (attention aux lunes).

 

 

 

 

 

 

Si vous disposez d'une feuille blanche du même papier, il suffit de la peser, puis mesurer la largeur et la hauteur pour obtenir la surface et effectuer une règle de trois pour ramener la mesure au m2.

 

C'est simple mais évidemment il faut trouver une balance qui ait la bonne forme pour peser cette grande feuille sans l'abîmer ! Au pire, on peut la sacrifier et la mettre en boule. Un peu dommage tout de même.

Un moyen est d'intercaler une planche de taille intermédiaire dont on aura mesuré le poids séparément auparavant pour le soustraire ensuite.

En principe, un pèse-produits culinaire donne une indication suffisamment fine pour extrapoler vers les standards.

 

 

 

Mesurer un grammage

 

 

LM : - Si je dois chasser les bulles, par exemple au rouleau à pâtisserie, ça risque d'être difficile du fait des nombreux petits empâtements d'acrylique, et puis je risque de les abîmer.

Dtp : Oui. Il vaut mieux "brosser" (avec une queue de morue par exemple) pour chasser les bulles éventuelles à travers un plastique transparent pas trop mince. Ne pas utiliser un objet large et droit.

Il est important aussi de s'entraîner avant avec une feuille échantillon que vous redécollerez (eau froide pour la colle blanche) ou que vous laisserez au verso, ce qui vous fera un excellent contre-collage.

 

LM : - Vous préconisez le contreplaqué pour des tableaux de moins de 60cm. Au-delà, la plaque risque de travailler trop ? De se courber, de se décoller ?
 

Dtp : Tout à fait, cela va travailler. Le plus souvent la planche s'incurve. Les lattes du latté le rendent vraiment plus robuste que le contreplaqué. Dans le cas que vous évoquez, vous pouvez essayer d'appliquer des renforts au verso éventuellement. Cela revient à "latter" soi-même, finalement. Soit dit sans garantie, d'autant plus que cela pose un problème de contre-collage. Pour un tel montage de renfort, il faudrait consulter un restaurateur ou... un astucieux ébéniste.


 

 

La chasse aux bulles

 
 

LM : - Question de moindre importance... Je me vois mal chercher un support de latté, ou même une toile tendue... Le contreplaqué, à vue de nez, c'est au moins trente ans de garantie, peut-être beaucoup plus. Vous n'avez peut-être pas de réponse, puisque je lis qu'on manque, pour le moment, de données sur le long terme concernant le contreplaqué.

 

Dtp : L'avantage du latté est sa solidité.

 

Cependant, pour les dimensions que vous indiquez, le bois même latté n'a pas que des avantages. Il est bien lourd et prendra donc facilement les chocs. Presque inévitablement. C'est une masse. Il faudra prendre des précautions pour les transports, déjà problématiques pour les cas communs qui nécessitent une assurance parfois coûteuse. L'accrochage peut aussi devenir délicat.

 

Trente ans... peut-être, parce qu'effectivement cette planche est épaisse, mais cela dépend des conditions de conservation. Il faut une grande stabilité de l'humidité et de la température. Comme c'est une oeuvre isolée que vous semblez vouloir conserver, c'est peut-être envisageable.

 

 

 

Le poids du bois

 
 

Dans les autres cas, en particulier lorsque l'oeuvre est destinée à la vente (donc à des conditions de conservation aléatoires, à des transports aussi), la toile pose infiniment moins de problèmes que le bois pour les surfaces importantes. Une bonne toile de lin bien préparée est un excellent support pour le marouflage d'oeuvres de taille moyenne ou grande, voire très grandes.

LM : En tout cas, j'ai bien compris que je dois avant toute chose faire des essais avec un papier identique, de la gouache et de l'acrylique. Merci pour votre site qui est très bien fait et très complet.

Laurent, dans la campagne mayennaise.

 

 

Pour les grandes dimensions, la toile, c'est mieux !

 
 

Dtp : La Mayenne, quelle chance vous avez ! Forêts, bocages, vieilles pierres romantiques... un rêve.

Merci Laurent :)

 

     

 

 

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