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Papiers spéciaux  

 

 

 

 

Il existe un grand nombre de papiers employés dans le domaine des arts plastiques et les disciplines avoisinantes. Nous avons énuméré dans cette page ceux qui semblent correspondre à la demande concrète, aux emplois les plus courants, mais la liste est ouverte et toute suggestion sera bienvenue. Nous contacter

 

Les papiers employés en gravure

Le graveur, devant systématiquement imbiber d'eau son papier, a le plus souvent recours aux mêmes variétés que celles qu'utilisent les aquarellistes (du "gélatine à coeur" au buvard, en passant par les vélins, etc.). Il faut cependant mentionner l'existence de papiers spécifiquement voués à la gravure.

Sommaire

Les papiers employés en gravure

Le lavis technique

Le papier enduit et le papier toilé

Le papier calque

Le papier sulfurisé et le papier paraffiné

Le kraft

Le papier gouaché

Le rodhoïd ®

Le papier polyphane

Le papier transfert

Le papier carbone

Les papiers apprêtés (page externe)

Le plus souvent, il utilise des variétés absorbantes épaisses.

Ici, une photo prise dans l'atelier de gravure Pasnic.

Lire absolument Les papiers pour l'aquarelle.

 

Le lavis technique

Ce papier extrêmement lisse, de grammage modéré, est destiné à tolérer des applications aqueuses (encres) sans déformation. Il se distingue en cela du Bristol.

 

Le papier enduit et le papier toilé

Le papier enduit est préparé pour être peint. Il a généralement un grammage assez fort, entre 250 et 300 g/m2 et la taille des feuilles peut avoisiner le double raisin. Son enduction autorise l'emploi pour des peintures comme l'huile ou l'acrylique. Beaucoup moins cher que la toile, il constitue un support intéressant. Il imite parfois le grain de la toile (papier toilé).

 

Le papier calque

Ces papiers seraient aujourd'hui réalisés par adjonction de produits sulfurés à des papiers classiques. Information non confirmée pour le moment.

Pour autant, il faut évoquer les calques du passé, qui ont eu une certaine efficacité. On mentionnera en particulier le papier huilé, très efficace et décrit assez tôt par Cennini. Les procédés de sulfuration ont mis un certain temps à s'imposer. On lira à ce sujet un passage du chapitre XIX des Dialogues de Dotapea.

Aujourd'hui le calque standard a un grammage de 50 à 110 g/m2 ou un peu plus. Le 90 g/m2 est le plus couramment utilisé. Les feuilles peuvent atteindre d'importantes dimensions de l'ordre du grand monde ou même davantage. Il existe différents types de rouleaux. Certains, de petite taille et très légers, parfois teintés, sont utilisés couramment par des architectes et des designers. D'autres, de largeur supérieure au mètre, connaissent des applications variées et sont disponibles en grammages moyens.

Certaines variétés de feuilles opalescentes atteignent 180 grammes et peuvent être grattées. Elles sont surtout employées par des graphistes.

Il existe de superbes calques colorés de grammage moyen et de bonne taille (raisin, double raisin, etc.). Attention : certains fabricants proposent des formats de dimensions légèrement plus petites que les formats standards. D'autres calques "fantaisie", de petit format, souvent mêlés de plastiques, ont un bel aspect mais n'autorisent pas toutes les techniques, notamment les impressions.

La plupart des calques supportent très mal l'élément liquide, sauf en quantités très faibles. Cela signifie qu'un trait fin réalisé à la plume ne déformera guère la surface d'un calque de 110 grammes alors qu'un aplat, même sur un calque de 180 grammes, provoquera des ondulations irrécupérables.

 

Le papier sulfurisé et le papier paraffiné

Le papier sulfurisé, trempé dans l'acide sulfurique (traitement imperméabilisant), est surtout, de nos jours, destiné à un usage alimentaire. Cependant, sa très faible porosité permet d'autres emplois - notamment les palettes en papier et l'apparente au papier paraffiné, bien que l'on puisse surtout le comparer aux premiers papiers calques qui furent des papiers sulfurisés. La sulfurisation est cependant un procédé appliqué à d'autres types de papiers. On ne peut la réduire aux calques et aux papiers alimentaires.

Le papier paraffiné (papier cristal typiquement) a été utilisé pour créer des stencils, mais ses emplois, bien que plus rarement alimentaires (la paraffine fond à des températures relativement basses), sont assez nombreux.

Ces papiers plutôt transparents peuvent être employés pour protéger des surfaces et empêcher des adhérences indésirables, notamment avec des corps gras mais pas uniquement. Il s'oppose dans une certaine mesure au passage de l'humidité.

 

Le kraft

Selon l'Académie, ce mot est « probablement emprunté du suédois kraftpapper, de même sens. » On notera qu'en allemand, kräftig signifie "robuste, vigoureux, fort, énergique".

On notera un grand manque d'informations précises sur ce papier. Dans un dédale de sites commerciaux souvent abonnés au « 404 », on vous assure que c'est naturel. Mais qu'est-ce qui est naturel, de quels arbres s'agit-il, de quelles gommes, résines ou gélatines ? Mystère. La documentation livresque n'est guère plus renseignée, les grands auteurs restant peu loquaces. François Perego évoque juste une « pâte procédé sulfate ». Si cela est vrai, où est le naturel ?

Soit dit au conditionnel, ce papier semblerait avoir un rapport avec la forêt des Landes donc possiblement avec le pin maritime, mais on évoque aussi le chanvre de Manille, ce qui laisse rêveur quant à l'hypothèse de l'étymologie suédoise. Peut-être faut-il d'ailleurs s'inspirer de celle-ci pour considérer "kraft" comme une épithète simplement générique, non comme un produit précis.

Devant ces lacunes et contradictions, nous ne pouvons qu'appeler les lecteurs disposant d'informations fiables et non commerciales à nous écrire.

On peut constater que le kraft est lisse sur une seule face, mais on ne saurait dire à ce stade si cette face est lisse à cause de la présente d'une gélatine ou d'une résine ou bien parce qu'elle est sulfurisée.

Généralement rainuré ("vergé"), le kraft est déjà assez résistant à partir de 130 gr/m2, ce qui est remarquable. Loin de là, les variétés de type papier à lettre fantaisie ou papier cadeau (parfois blancs) affichent souvent un grammage faible, autour de 25. Tout kraft n'est pas robuste et utilisable comme support pour la peinture.

Un test du pH (faire infuser le papier dans l'eau distillée) est une sage précaution afin de déterminer à quoi l'on a affaire et quelle préparation appliquer. Sur les précautions à prendre pour un travail que l'on souhaite durable, lire passage in Courrier des Lecteurs.

 

Pour terminer on évoquera le kraft gommé, utilisé dans la tension du papier et, dit-on, dans l'assemblage de cartons. Il s'agit de rouleaux ayant quelques centimètres de largeur (voir photo). L'une des faces est couverte d'une gomme qui devient collante au contact de l'eau.

 

Le papier gouaché, dit aussi "papier affiche"

Couvert d'une couche de gouache, il était, il y a quelque temps, très apprécié par les étudiants recherchant un papier supportant la peinture à l'eau pour un faible coût. Il est devenu assez rare. Nous sommes dans l'incapacité de nous prononcer sur ses vertus véritables.

 

Le rodhoïd ®

--> lire l'article du glossaire.

 

Le papier polyphane

C'est un papier opalescent, laissant passer la lumière et autocollant. Sa destination première est de constituer un support ignifuge pour les abat-jour.

Il est aussi utilisé dans les installations artistiques et pour d'autres emplois.

Il est souvent vendu au mètre, parfois à la feuille.

 

Le papier transfert

La variété blanche est assez couramment disponible.

Elle est principalement utilisée pour reproduire des motifs, à la manière de l'ancien papier carbone, surtout en ébénisterie. Lorsque l'on applique, à l'aide de n'importe quelle pointe, une pression sur ce papier, celui-ci dépose au verso une trace blanche.

 

Le papier carbone

Très utilisé naguère pour réaliser des duplicata administratifs, il est encore employé en ébénisterie notamment. Le papier transfert (qui laisse une empreinte claire) est parfois nommé papier carbone mais plus typiquement, celui-ci laisse une marque d'un gris foncé.

 

Les papiers apprêtés

Lire texte in Le papier.

 

 

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