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Les papiers pour l'aquarelle  

 

 

 

Les papiers jouent peut-être un rôle plus important avec ce type de peintures que pour tout autre pour deux raisons :

* parce qu'ils portent toute la lumière du tableau, le seul blanc habituellement utilisé étant celui du papier,

* parce que la cellulose, constituant majeur du papier, réagit en présence d'eau et précisément, l'aquarelle est la peinture ou l'eau joue le rôle le plus important.

Sommaire

Le bloc

La feuille, la tension

Différents papiers pour l'aquarelle

- Les papiers à base de coton ou d'autres textiles

- Les papiers à base non textile

- Les papiers pour lavis ou autres techniques

Techniques spécifiques

Détournements

Les papiers pour l'aquarelle ont généralement un grammage d'au moins 300 g/m2 (jusqu'à 640, voir photo ci-contre : Arches aquarelle 640 g/m2, grain torchon). Certaines versions allégées font 180 ou 185 g/m2. Sous forme de blocs, ils doivent alors impérativement être "collés quatre côtés" (voir ci-dessous).

Tout papier collé d'un seul côté - ou monté sur bloc spiralé - et ayant un grammage inférieur à 300 ne peut en aucun cas convenir à un usage normal de l'aquarelle, sauf tension additionnelle. Même un papier affichant 300 g/m2 a tendance à se déformer s'il n'est pas maintenu de toute part.

Tous les papiers pour aquarelle sont censés être chimiquement neutres ou légèrement alcalins ("réserve alcaline"). Certains reçoivent un traitement antifongique.

 

Le bloc

Il n'est vraiment utilisable que lorsqu'il est collé sur les quatre côtés. Un coin n'est pas collé. Lorsque vous avez terminé votre tableau, introduisez une lame (de spatule à peindre, de cutter) par ce coin et faites le tour. Si vous sentez des résistances, humectez les bords du bloc, laissez pénétrer et reprenez la découpe.

Les blocs pourvus de spirales ne conviennent qu'à des travaux vraiment très secs. Imbibés, ils se tordent. Le remède consistant à imbiber d'eau le verso ne donne pas de résultats réellement efficaces.

 

La feuille, la tension

La feuille doit être tendue, même lorsqu'elle est épaisse, de l'ordre de 300 g/m2 (et à plus forte raison à 185 g/m2), sauf travail très sec.

Méthode : lire l'article La tension du papier.

 

Différents papiers pour l'aquarelle

Beaucoup sont aussi utilisés par les graveurs.

Il existe certains papiers belges paraît-il très intéressants. Des fabricants allemands proposeraient également de bons produits. En France, seuls les papiers anglais et français sont aisément disponibles.

On peut les classer en trois groupes :

* les papiers à base de coton ou d'autres textiles (lin, etc.). Ceux-là ont tous un côté "buvard".

* le Lana, de Windsor & Newton

* le Fontenay de Canson (grain fin ou torchon)

* les papiers Aquarelle Arches ®, "gélatine à coeur" (grain fin, torchon ou satiné)

* les papiers chiffons provenant de différents moulins (Moulin de Larroque, Moulin du Coq, etc., au grains souvent extrêmement prononcé

* Hahne Mühle et Magnani sont également des fabricants de papiers coton ou 50% coton.

* les papiers à base non textile, généralement beaucoup moins absorbants en surface 

* le Montval ®, créé par Gaspard Maillol (neveu d'Aristide, le sculpteur), traité aux antifongiques (grain fin ou grain nuage dit "torchon")

* le Vinci Aquarelle ®, 250 g/m2 (grain fin)

* le Fabriano Watercolor ®, 200 ou 280 g/m2 (grain fin)

* les papiers pour le lavis, la gravure ou d'autres techniques, détournés de leur emploi normal

* le Lavis Vinci ®, papier très fort, très pourvu en colle, lisse, au grain peu prononcé, disponible en grammages très variés (125, 224, 300, 450 g/m2)

* le très beau Lavis Fidelis ® (grain fin), assez proche des papiers destinés à l'aquarelle (gélatine à coeur) mais d'un grammage légèrement faible, de l'ordre de 250 g/m2

* le Bristol, papier très lumineux ayant la particularité de "rejeter" un peu les liquides lorsqu'il est sec et de les absorber goulûment lorsqu'il a été trempé ne serait-ce qu'une seule fois

* les vélins, les BFK Rives ®, les papiers buvards, très poreux, buvant beaucoup. De très beaux papiers pas toujours faciles à utiliser pour l'aquarelle : théoriquement, ils ne sont pas destinés à cet usage

* les contre-collés d'encadrement de type vergé/Ingres (grammage > 600, épaisseur environ 6 à 8/10èmes). Il n'est pas inutile de les tendre

* les papiers à lavis Fabriano, à grain fin ou satiné, de grammage inférieur à 300

etc., etc., etc...

Merci de nous communiquer votre expérience de papiers mentionnés ou non dans cette courte liste.

 

Techniques spécifiques

Certains de ces papiers sont assez résistants pour être grattés (l'Arches aquarelle ® notamment).

Les grains satinés sont réservés à des techniques très fines. Ils ne pardonnent pas les erreurs. A l'opposé, on peut reprocher aux grains "torchon" de prendre beaucoup de place dans l'oeuvre. Il est vrai qu'ils sont eux-mêmes des oeuvres d'art que l'on peut mettre en relief d'un seul coup de pinceau. Pour cette raison, ils sont souvent appréciés pour des travaux plutôt "spontanés", d'aspect gestuel.

 

Détournements

L'opinion selon laquelle un papier pour aquarelle convient à la peinture acrylique est erronée : seuls certains papiers collés jusqu'en surface peuvent à la rigueur convenir car ils n'ont pas l'aspect "buvard" spécifique des "gélatines à coeur".

Les papiers à base de textiles sont assez poreux pour autoriser les plus beaux travaux au fusain, éventuellement aux craies sèches et autres pastels.

 

 

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