Dtp :
Oui, il n'est pas facile de trouver un équilibre entre les anciens
procédés, efficaces mais parfois réellement toxiques, et les nouveaux
qui nécessitent davantage de tests, plus de prudence.
Sur le stéarate d'aluminium, des tests
sont prévus de notre côté mais d'ores et déjà on peut quand même dire
qu'il n'a guère bonne presse. A tort ou à raison, François Perego le
déconseille. Il considère qu'il n'est utile que dans la préparation
des huiles en tube. Il précise que c'est un savon d'aluminium et
d'acide stéarique, de couleur légèrement jaune. Nous verrons bien.
La
silice colloïdale
donne de bons résultats mais elle est un petit peu grise. En fait,
même avec les produits contemporains, on ne peut tout avoir !
Certaines choses sont impossibles parce que la physique-chimie le
veut. Aussi il ne faut certainement pas se restreindre car le choix
est en lui-même restreint.
L'important semble plutôt résider dans
la bonne utilisation des produits, donc leur bonne connaissance. En
l'occurrence, si vous fabriquez un médium à la silice, même si c'est
un produit assez reconnu de nos jours, il faudra trouver
méthodiquement le bon choix d'intégration (résines, essence, huiles,
cires ou oléorésines éventuelles) et le mettre à l'épreuve du temps.
C'est ainsi qu'une tradition solide peut se constituer. N'oublions pas
que l'huile n'est pas si ancienne. Elle a été un procédé
révolutionnaire qu'il a fallu apprendre à bien connaître. Toute
nouveauté implique cette contrainte.
On trouve la silice colloïdale dans
différents médiums des temps actuels (notamment le médium cristal et
les médiums d'empâtement) et ce sont généralement de bons produits qui
effectivement gardent l'empreinte de la brosse.
C'est précieux !
Nous tiendrez-vous au courant de vos
choix ?