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La main, les doigts, le corps

 

 

 

Le travail avec le corps ou différentes parties du corps et notamment l'empreinte ont été largement exploités depuis le début des temps mais méritent certainement d'être explorés davantage. Les travaux d'Yves Klein notamment semblent bien avoir (r)ouvert la voie à de nombreuses explorations. Il ne s'agit cependant, techniquement parlant, que de l'exploitation d'une infime partie des possibilités du corps humain en tant qu'outil sensitif d'application disposant de possibilités supérieures à tous les points de vue.

Sommaire

Techniques sèches

Techniques humides

Sur le plan des dangers que ces techniques somme toute assez variées peuvent représenter pour le corps humain, il existe au moins un dénominateur commun : contrairement à une opinion trop répandue, les produits naturels ne sont pas forcément plus anodins que les produits synthétiques. Une simple terre peut contenir des métaux lourds, une huile peut contenir des allergènes, le latex d'une plante, des alcaloïdes, etc.
Les autres facteurs de nocivité sont évoqués ci-dessous en fonction des particularités des techniques employées.

 

Techniques sèches

Le doigt et la paume sont couramment utilisés par des artistes lors de travaux au fusain, aux pastels ou en peinture. Cette méthode de retrait ou d'application est extrêmement intéressante, mais elle révèle un défaut potentiel pour toutes les techniques maigres : la transpiration, même très légère, laisse des traces pratiquement irréversibles, particulièrement lorsque l'on travaille avec le fusain (des taches se révèlent spécialement lors d'effacements et de recouvrements).

Il serait cependant déplacé de rejeter ce procédé pour cette seule raison. Curieusement, on constate que les personnes qui persévèrent dans cette méthode de travail, même avec des techniques maigres, parviennent naturellement, progressivement, à éviter les empreintes malencontreuses, pourtant difficiles à éviter.

Quand aux autres techniques sèches, notamment la projection de poudre - connue depuis le paléolithiques - ou l'imprimé "à la main" ou tout autre partie du corps, elles relèvent évidemment d'un autre savoir faire et ne sont pas toujours sans danger.

Dans tous les cas, il semble important de rappeler que presque tous les pigments - même naturels - peuvent avoir un impact sur la santé par simple contact, par inhalation et bien sûr par ingestion. Par conséquent, la mise en oeuvre des techniques mettant directement à contribution des poudres doit être réfléchie, mesurée. Certaines personnes sont allergique au calcaire et ne peuvent utiliser des pastels sans protection, mais le cas est rare. Par contre, l'emploi de grandes quantités de pigments purs ou presque purs sans gants ni protection oculaire et/ou faciale et/ou respiratoire est à déconseiller globalement. On peut en effet considérer ce type de pratiques sous l'angle cosmétique. Que fait-on en body painting ? On utilise des produits cosmétiques spécifiques.

L'artiste peut donc être amené à faire un choix entre un système de protection efficace et adapté et un ensemble de produits pigmentaires "de qualité cosmétique".
Pour plus d'informations, lire l'article consacré à la peau comme support.

 

Techniques humides

Contrairement aux techniques sèches, les techniques humides ne posent généralement aucun problème majeur en relation avec la transpiration.

Concernant les risques en matière de santé, ce ne sont pas les mêmes. Par exemple, le risque d'inhalation ne concernent que quelques techniques produisant des brouillards (pistolet, aérographe).

Mais dans les disciplines impliquant le corps, il faut souligner que toutes les peintures humides impliquent un contact prolongé de la peau avec le pigment, ce qui peut réellement engendrer des dangers. Les peintures "tenaces" comme la peinture à l'huile ou la peinture acrylique maintiennent ce contact pendant des heures, voire des jours, exactement comme le ferait un "patch".

De plus, il faut penser au liant proprement dit. Si la gomme arabique ne semble guère présenter un danger important, certains liants synthétiques sont additionnés de petites quantités d'hydrocarbures benzéniques. Donc, nous déconseillons un travail sans protection avec l'acrylique et le vinyle particulièrement. Plus encore évidemment, dans le cas des peintures plus agressives comme les polyuréthanes ou même certaines peintures pour le bois, la céramique à froid, sans parler de certaines laques même naturelles, etc. Quant à l'huile de lin, si elle n'est pas très agressive en elle-même - abstraction faite du pigment -, c'est le produit qu'il faut utiliser pour s'en débarrasser qui risque de l'être grandement à différents points de vue (intoxication radicale et danger d'ignition).

Ainsi donc, si l'on souhaite réaliser un travail où la peau doit être massivement en contact avec la peinture, il est absolument essentiel d'utiliser des produits spécifiques. Lire l'article consacré à la peau comme support.

 

 

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