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Courrier des Lecteurs

2011 - saison 1/3

 

 

18/3/2011 - J.L.

Dammar et méthode Wacker

 
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JL : Bonjour,


Je suis depuis plus de 30 ans un fervent utilisateur de résine Dammar. Ayant étudié aux beaux arts de Paris avec Mr Nicolas Vacker, une sommité dans la technique des maîtres anciens. Je vous donne la recette de mon vernis que j'utilise dans mon émulsion à la colle.

100 g de résine broyée
200 ml de térébenthine

Broyer à l'aide d'un fond de bouteille la résine sur une plaque de verre trempée (c'est mieux) cela doit avoir la grosseur de gros sel de mer.

Mettre la résine dans un bas de nylon sans lycra (car ça fond) et faire tremper environ 1 cm du bas plein de résine dans la térébenthine qui a été versée dans un pot de verre d'environ 500 ml. Cela permet de rabattre les bords du bas sur l'ouverture du pot ou sinon mettre un élastique. Couvrir pour les vapeurs de térébenthine. Le lendemain, avec des gants de caoutchouc triturer la gomme dans le bas pour aérer le produit. Cela devrait prendre de 48 à 72 heures de dissolution selon la fraîcheur de la résine. Les impuretés plus foncées vont demeurer dans le bas.

Pour la cire il m'est arrivé de tremper dans de l'essence de pétrole (Varsol comme on dit ici au Québec) et la cire s'est comme un peu diluée là-dedans et une fois diluée j'ai pu faire ma recette de vernis Dammar.

J'ai remarqué que plus les morceaux de résine sont gros, moins il y a de la cire. Pour mon vernis j'utilise de l'huile de lin polymérisée au soleil, car celle du commerce est beaucoup trop poisseuse.
Pour ce je mets 1 cm d'huile dans une assiette de porcelaine et je l'aère tous les jours à l'aide d'une fourchette. L'huile doit être au soleil toute la journée. Lorsqu'elle a atteint l'onctuosité du miel elle est parfaite pour le mélange. Je met ensuite mon trésor doré dans un pot de verre transparent bien fermé que je garde au soleil.

Une petite astuce : utiliser toujours de la térébenthine fraîche qui a été entreposée dans un contenant opaque, car sinon elle s'altère et devient résineuse et n'est plus bonne pour l'utiliser dans le vernis ou autre.

 

 

 

 

 

Dtp : Merci !
Nicolas Wacker est bien dans la bibliographie (lien) et il a déjà été évoqué dans le courrier des Lecteurs (lien). Nous connaissons son enseignement, toujours très répandu dans les écoles d'art, à juste titre quoique des adaptations soient permises.


Les procédés au dammar indiqués sur Dotapea en sont directement dérivés, mais vos précisions et rappels sont utiles. C'est aussi l'occasion de rappeler le grand intérêt de l'ouvrage de ce maître.

 

 

Ce courrier a donné lieu à

une suite à lire ici.

 

 

 

 

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