1) que tous les pinceaux et brosses
utilisés en peinture à l'huile sont soumis à un maximum de contraintes
mécaniques et chimiques. Même un très bon poil ne tient jamais bien
longtemps. La différence avec la peinture à l'eau sur support papier
est considérable. Chez le marchand, pour se constituer un stock on
n'achète pas trois ou quatre brosses mais dix, quinze, trente
(chiffres à relativiser en fonction de la technique d'application).
Quel que soit le poil, l'usure est toujours très rapide et
effectivement, elle ne peut être freinée que par un bon nettoyage.
Sans trop d'illusions.
Notons quand même que certains artistes
parviennent à conserver des pinceaux ordinaires longtemps. Le
savon noir (le vrai, pas celui qui est
dilué à 97%) peut y faire, mais aussi une sorte de magie, de miracle,
de savoir inexplicable comparable au talent inné qu'ont certaines
personnes pour garder un parapluie ouvert dans le bon sens les jours
de vent tourbillonnant :)
2) qu'un fabricant peut modifier ses
composants, qu'il peut être contraint à changer de source
d'approvisionnement. Comme pour la viande, il s'agit d'un produit
animal soumis à différents aléas.
Par conséquent, il peut y avoir de
"mauvais crus".