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Les cadmiums

 

 

Voir rouges de cadmium,

orangés de cadmium,

jaunes de cadmium

et verts de cadmium.

 

Découverts en Allemagne en 1817 par Stromeyer, ils couvrent un spectre assez large : du jaune citron au rouge intense (voir photo : rouge de cadmium foncé) plus un "vert de cadmium" très franc.

Les cadmiums se sont rapidement imposés en peinture car leur luminosité, leur opacité et leur permanence sont vraiment remarquables. Leur facteur couvrant fait qu'ils communiquent non seulement leur couleur à la pâte, mais aussi leur intensité lumineuse.

Seul défaut : leur stabilité en mélange en peinture à l'huile est en partie conditionnée par la présence ou l'absence de plomb dans la pâte car ces pigments, contenant du soufre, peuvent noircir au contact de ce métal qui, sous forme oxydée, est malheureusement le principal agent siccatif des huiles à peindre. La qualité du lavage du pigment est ici déterminante, le soufre moléculaire n'ayant pas la même action que le soufre libre. En principe, un cadmium de bonne qualité ne contient pas de soufre libre et pour cette raison, est entièrement compatible avec les siccatifs au plomb.

En cas de gros doutes, de véritables soupçons, le choix entre 

* utiliser des cadmiums mais se passer de siccatifs au plomb

* utiliser un siccatif au plomb mais devoir se passer des cadmiums

... devient cornélien.

Il faut signaler une autre incompatibilité beaucoup plus anecdotique, cette fois avec les acides (entendons par là les produits fortement acides) et d'autres substances proches du point de vue électrochimique comme le monochlorure d'iode. Ces substances, heureusement plus qu'inhabituelles dans les ateliers, produisent une décomposition des sels de cadmium.

 

Les variétés rouges des pigments au cadmium sont adjointe de sélénium par les industriels. Typiquement, un rouge de cadmium serait composé (information non confirmée) de 100 parts de sulfure de cadmium, 10 parts de soufre et 5 parts de sélénium.

 

Peinture à fresque --> Les cadmiums authentiques semblent préférables aux imitations.

Arts du feu --> l'oxyde de cadmium, à bien distinguer des versions sulfurées destinées à la peinture, est une "couleur oxyde" qui donne des rouges somptueux.

 

Nocivité, toxicité

La toxicité par contact des cadmiums est très faible. Elle serait forte par inhalation et ingestion.

Ces substances pourraient être cancérigènes. Elles pourraient aussi être responsables d'affections du foie et d'anémie.

Leur impact sur l'environnement n'est pas anodin, même si les quantités traitées en peinture artistique sont très inférieures aux emplois industriels.

 

Sans exagération ni alarmisme, il semble que ce métal lourd qu'est le cadmium puisse présenter certains inconvénients sur le plan de la santé, utilisé sans précautions. L'emploi de pigment sous forme de poudre devrait notamment inciter les peintres à ouvrir les pots en les couvrant d'un plastique afin d'éviter de créer un nuage.

 

 

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