Les
phtalocyanines (famille de pigments)
L'invention des "bleus de phtalocyanine de cuivre" remonte
aux années
1930. Ces pigments à base de nitriles
phtaliques sont beaucoup plus permanents que leurs prédécesseurs
cuivrés, dérivés d'oxydes ou d'acétates de cuivre verts (voir notamment vert-de-gris).
Les verts "phtalo" sont des bleus
"phtalo" adjoints de chrome ou de
brome.
Comme la plupart des substances à base hydrocarbonée, ces couleurs
sont plutôt transparentes et présentent une tendance peu marquée pour la floculation.
Par contre, selon André Béguin, elles
afficheraient une résistance thermique remarquable.
Ces synthèses ont permis la réalisation d'imitations particulièrement réussies de
bleus et de verts célèbres.
Leur prix est raisonnable et leur tenue
en présence de liants variés est remarquable.
Certains
auteurs les accusent d'être "extrêmement toxiques, tératogènes" et
peut-être cancérigènes et polluants à cause de la présence de cuivre. Ils appellent les peintres à porter gants, lunettes
et masque.
Ces informations ne sont absolument pas confirmées. Elles sont
peut-être erronées, totalement ou partiellement.
Aucune législation n'oblige les fabricants
à apposer le sigle indiquant la toxicité (tête de mort) ni même la nocivité
("X") concernant ces couleurs et les nomenclatures toxicologiques ne
mentionnent pas de tels dangers.
Nous ne souhaitons ni être le relais
d'opinions et de peurs très probablement basées sur la simple présence du radical "cyanine",
ni prolonger un hypothétique laxisme des autorités légales, nationales et internationales.
On remarque facilement la réaction épidermique
de nombreuses personnes au simple énoncé du terme cyanine, ce qui nous porte à
une certaine méfiance vis-à-vis d'accusations trop radicales. Par contre, le
cuivre est un métal lourd (relativement lourd) pouvant avoir un impact écologique et c'est
peut-être sur ce champ que se situe l'essentiel de la véritable
problématique actuelle.
La vérité
apparaîtra au fil de l'enquête.
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