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Les couleurs azoïques

 

 

 

 

Les pigments azoïques sont des hydrocarbures azotés très proche des arylamines, soit des formes contemporaines d'anilines, dérivées de produits comme la benzidine et la xylidine. Leur composition est cependant beaucoup plus complexe que leurs précurseurs et peut inclure une petite quantité de chlore. Leur trait distinctif est d'incorporer un "groupement azoïque", -N=N- .

Les jaunes de Hansa comptent parmi les tout premiers pigments azoïques (début du XXème siècle).

 

Les complexes formulations azoïques donnent des jaunes très nombreux, des orangés et des rouges en grand nombre également, mais aussi des pourpres, des verts et des bruns. Ils ont détrôné nombre de pigments plus toxiques ou trop chers, occupant une place prépondérante parmi les imitations.

Ils sont fort colorants et semi-transparents. Pour certaines couleurs, les fabricants ont modifié cette propriété :

* certains rouges (rouge Angelico, vermillon de Chine, vermillon de France), les imitations du jaune de Naples et des jaunes de chrome, certains verts (les verts japonais, certains verts anglais), plus opaques en fait parce qu'ils sont adjoint d'autre pigments plus couvrants, notamment des blancs

* les pigments adjoints de charges, accroissant au contraire la transparence, les apparentant à des laques (couleurs).

Leur permanence est généralement correcte (souvent notée 2 sur une échelle de 3, pour donner une idée globale). Certains auteurs signalent que toutes les variétés ne seraient pas logées strictement à la même enseigne.

Certaines variétés assez résistantes à la chaleur (dont les jaunes Hansa) sont utilisées en peinture industrielle (fixation thermique).

 

Contrairement à ce qu'annoncent certains auteurs, la nocivité des pigments azoïques, certes non nulle, n'est pas alarmante d'après les nomenclatures toxicologiques, mais nécessite quand même de la vigilance. L'inhalation et l'ingestion sont à éviter, de même que le contact répété. Il n'existe pas de données spécifiques concernant un caractère cancérigène ou mutagène de ces produits, alors que leurs précurseurs sont mentionnés tels. Il faut donc surtout se méfier de la décomposition de ces pigments. Celle-ci peut se produire vers 270° C (donnée variant selon les compositions).

 

 

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