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Les anilines

 

 

Le terme provient du portugais anil, indigo,
d'origine orientale, probablement persane.
Le terme Fuchsine ® est couramment employé
comme synonyme -
lire l'article du glossaire.

L'aniline proprement dite était initialement un résidu de la distillation de l'indigo, d'où son nom (par le portugais). Noter d'ailleurs qu'il existe une imitation d'indigo à base de bleu d'aniline. Depuis longtemps maintenant, l'aniline est synthétisée par l'industrie pétrochimique. Il s'agit d'un hydrocarbure benzénique.

Formule du produit pur : C6H5-NH2, soit une molécule de benzène où un hydrogène a été remplacé par une fonction amine. Ses très nombreux dérivés donnent des carburants spéciaux, des parfums et des pigments (voir notamment benzidine).

La substance brute est incolore, odoriférante et d'aspect huileux, raison pour laquelle on l'a nommée un peu abusivement "huile d'aniline". C'est un cancérigène et un mutagène avéré chez l'animal qui présente par ailleurs un nombre impressionnant d'incompatibilités chimiques. Il ne faut pas en déduire que ses dérivés ont tous la même dangerosité, loin de là. C'est plutôt la décomposition de ceux-ci en leur précurseur qu'il faut redouter notamment sous l'effet de fortes chaleurs - on citera par analogie le cas du polystyrène.

 

 

Dans le domaine pictural, les dérivés de l'aniline donnent plus des "colorants" que de véritables bons pigments. La toluidine (un dérivé toluénique de l'aniline) est un exemple de composant pigmentaire dont même les fabricants signalent la permanence très modérée. En fait, le terme d'aniline semble aujourd'hui désigner usuellement les premières synthèses d'arylamines, les plus simples. Les pigments dits "azoïques" n'ont pas une nature profondément différente sinon par leur complexité. Ils ont bénéficié de progrès importants depuis près d'un siècle et demi.

La plupart des auteurs déconseillent fortement l'emploi des pigments à l'aniline. Il faut cependant faire une distinction entre les variantes rouges, bleues, magenta ou pourpres, fugaces, et la noire, très sensiblement plus permanente, et ne pas bouder systématiquement tous les arylamines, car ce serait faire fi des évolutions dans le domaine des pigments de synthèse.

Lecture conseillée : Le noir d'aniline sur Pourpre.com

 

La mauvéine (voir indican) serait l'un des dérivés de la première heure de l'aniline.

 

 

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