CE : Dans un article concernant les terres blanches, vous dites à propos du blanc de Meudon :

"Pour dégraisser une peinture glycérophtalique, appliquer par-dessus au chiffon ou à l'éponge du blanc de Meudon pur, sans liant.

Laisser agir une nuit puis laver. De cette manière, la surface pourrait, nous a-t-on dit, être peinte avec n'importe quelle peinture à l'eau."

Je confirme cette recette que j'ai souvent utilisé et qui est connue chez les décorateurs de "faux-finis".

J'ajouterai qu'il n'est pas nécessaire d'attendre une nuit, appliquer le blanc de Meudon avec un spalter aux poils durs énergiquement, rincer et la surface est totalement dégraissée. Le fait de frotter énergiquement accélère le procédé.

il m'est d'ailleurs arrivé de frotter une surface glycérophtalique directement avec un glacis à la bière ou à la gouache (sans blanc de Meudon). Le résultat est le même, il faut frotter plus longtemps mais il peut arriver que le glacis frise au bout de quelques secondes, il faut frotter à nouveau.

Efficace pour les petites surfaces !

Le blanc de Meudon est un excellent dégraissant, mais une mauvaise charge.

Dtp : Merci pour cette confirmation et ces précisions. Votre courriel est maintenant référencé dans l'article concerné (lien).

[Ajout 2011]

Peut-on parler de bonne ou mauvaise charge tant l'usage est déterminant ? Comme indiqué dans l'article en question, il est possible d'utiliser celle-ci (et d'autres marnes blanches) avec un liant ne contenant pas de corps gras (lire passage).

Il est prudent de toute façon d'en tester le pH en solution dans l'eau distillée ou déminéralisée à l'aide d'un simple papier tournesol car toutes les versions ne se ressemblent pas.

Avec la chaux on peut aussi isoler ce blanc sous une couche de liant pur, laisser carbonater puis effectuer un traitement gras, avec par exemple une encaustique.

Des solutions existent pour l'emploi des marnes blanches, mais il faut bien méditer avant de les mettre en oeuvre.

[Fin ajout]