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Courrier des Lecteurs

2009 - saison 1/3

 

 

18/2/2009 - V.B.

Oeuf, l'huile d'oeuf, Vibert, amphiphiles

 
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VB : Je suis en classe préparatoire aux grandes écoles d'ingénieurs à Limoges. Je passe donc, en fin d'année scolaire, un concours au cours duquel je dois présenter un projet personnel à la fois scientifique et en rapport avec mes loisirs.

 

Passionné d'art, j'ai choisi de le faire sur les propriétés de la peinture à l'oeuf. Seulement, sur internet et dans les bibliothèques, je ne trouve rien d'assez poussé. Je me tourne donc vers vous dans l'espoir que vous ayez quelques documents ou contacts à me fournir . J'aimerais notamment savoir si il est possible de réaliser l'extraction de "l'huile d'oeuf" trouvée par Vibert sans trop de difficultés et comment ?

 

 

 

Dtp : Le procédé de Vibert n'est pas public semble-t-il.

 

Il s'agit d'extraire la partie grasse du jaune qui est une émulsion. Selon François Perego, ce sont des esters gras triglycériques tout à fait classiques, à base d'acides oléique, linoléique et linolénique (du moins saturé au plus saturé). Voir Acides linoléique et linolénique. Les jaunes de Gallinacés seraient un tout petit peu moins saturés que ceux d'autres espèces quoique la teneur de ces éléments puisse dit-on varier d'un facteur deux en fonction de l'alimentation de l'animal. Mais grosso modo, vous obtenez dans le gras du jaune au mieux un tiers d'huiles insaturées dont une partie n'est même pas exploitable.

 

Ainsi, comme Xavier de Langlais, François Perego reste dubitatif quant aux capacités siccatives de l'huile d'oeuf.

 

Mais le jaune d'oeuf pris comme un tout est lui-même un liant. Comme le souligne Jean-Louis dans un passage du chapitre I des Dialogues de Dotapea (lien), vous y trouvez comme dans de nombreux liants des agglutinants de deux natures (aqueuse polaire et grasse apolaire) et un amphiphile jouant le rôle d'interface. L'amphiphile du jaune (9% environ) est constitué de phospholipides assez banals.

 

Mais l'ensemble donne de superbes temperas et de bons médiums à l'oeuf pour la peinture à l'huile, dont celui de Xavier de Langlais/Lefranc-Bourgeois, dont la composition n'est pas publique non plus.

Il n'est pas certain que la reproduction du procédé de Vibert soit un bon objectif.

 

Par contre, un axe de recherche intéressant serait peut-être de rendre compte d'emplois utiles du jaune dans les peintures à base aqueuse. En particulier, permet-il de réaliser une sorte d'encre de Chine...

Une autre gageure serait d'extraire le colorant.

 

 

 

 

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