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Courrier des Lecteurs

2009 - saison 1/3

 

 

9/1/2009 - G.G.

Mauvais dammar

 
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GG : J'utilise de la résine dammar et je remarque que celle ci se craquelle et fendille ; que puis je faire ; cette résine m'intéressait de par sa transparence et son séchage rapide qui me permettait de travailler en jus successif

 

 

 

Dtp : Il est tout à fait anormal que le dammar se fendille et craquelle. C'est un produit d'emploi courant pour les Beaux-arts et la peinture décorative.

 

Soit il y a une erreur dans la préparation (se référer à ce lien), soit le produit ou son diluant est de mauvaise qualité, soit le médium est mal employé, soit il est appliqué au-dessus d'une couche trop fraîche, soit enfin c'est le support qui ne va pas, ou le lieu (conditions extrêmes).

 

Rappelons donc - car il y a quelquefois confusion - que les médiums sont destinés à être employés conjointement à une pâte de peinture. Ils ne se substituent pas aux liants. On n'incorpore pas les pigments au médium mais à une huile à peindre pour en faire une pâte. C'est cette pâte que l'on ajoute au médium, qu'elle sorte d'un tube ou que vous l'ayez préparée vous-même.

On n'a en théorie aucune raison non plus d'ajouter d'autres éléments, sauf éventuellement certaines charges bien choisies et bien dosées.

 

pâte préparée artisanalement ou non (huile+pigment[+charge])

+

médium dammar préparé par vous (résine+essence)

=

jus ou pâte applicable

 

 

Bien sûr, de la pâte au jus, c'est vous qui décidez de la consistance en dosant la quantité de médium dammar.

Concernant les règles d'application, lire l'article Gras sur maigre.

 

 

Les diluants pour les peintures à l'huile - donc pour les médiums - sont des essences plutôt pures : typiquement la térébenthine, l'essence de pétrole raffinée et/ou l'essence d'aspic en appoint. Il faut à tout prix éviter les essences minérales de mauvaise qualité car chargées d'hydrocarbures aromatiques ou d'autres impuretés, elles peuvent corrompre et le médium et la pâte.

Certains détaillants proposent parfois des produits douteux pour un emploi en peinture. On les repère facilement à l'odeur ou à des dépôts flottants. C'est une réalité et c'est l'un des premiers points dont il faut s'assurer.

 

 

Le support doit être assez rigide (toile bien tendue, papier marouflé, etc.). Il doit être préalablement enduit (et séché après enduction) de manière correcte, convenant à la peinture à l'huile.

 

Votre dammar est peut-être trop cireux. Si vous constatez un dépôt de cire dans le contenant, décirez-le par décantation (lien).

 

 

Si rien n'y fait...

 

Si vous constatez que les anomalies persistent après avoir vérifié tous les points précédents, il faut interroger le détaillant et éventuellement la DGCCRF car le dammar que vous avez acheté pourrait relever du cas frauduleux.

 

On a pu par exemple vous vendre une résine provenant d'une essence de pin dammara inutilisable en peinture ou bien une autre résine. Le détaillant doit s'expliquer car il peut peut y avoir non seulement fraude, mais aussi préjudice.

 

 

 

 

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