Dtp : Cela
existe bien sûr mais il est impossible de vous répondre sans savoir
d'où vous nous écrivez.
Néanmoins apprendre les techniques de
modelage et de moulage est une démarche indépendante du type de
motifs. On commence bien souvent avec le modèle vivant pour aller
ensuite dans toutes sortes de directions.
Bien sûr on n'a pas nécessairement envie
d'attendre pour savoir. Il n'est pas forcément excessif ni impertinent
de demander aux enseignants ou aux organisateurs de ne participer qu'à
la formation au moulage. Celle-ci est en principe assez courte en ce
qui concerne les opérations de base. Au-delà c'est un métier. Mais
c'est un tout autre métier que la sculpture proprement dite. Ce sont
deux choses distinctes.
S'agissant des élastomères, ce terme
s'applique à tous les polymères élastiques. Donc aussi bien au
latex qu'au
silicone. Dans la plupart des cas, l'emploi des produits eux-mêmes ne
nécessite que quelques explications claires d'un vendeur qualifié ou à
défaut, du fabricant (dont on trouve en général le n° de téléphone sur
l'étiquette). A condition de disposer d'un lieu adapté car les
produits ne sont pas toujours anodins. Dans d'autres cas, une
formation ou un encadrement peuvent être nécessaires. Au moment de
l'achat il faut bien veiller sur ce point.
[Ajout 2011]
Le fait d'utiliser, pour
le modèle ("positif"), du plâtre, de l'argile, du bois, de la pierre,
du ciment armé, un ou plusieurs objets quelconques ou bien un
élastomère synthétique est sans grande importance tant que vous pouvez
l'enduire d'un agent de démoulage et démarrer le processus de moulage
qui vous donnera in fine une ou plusieurs épreuves faites d'autres
matériaux.
Cela fait partie de la
toute puissante magie du moulage : partant d'un matériau pas forcément
noble, vous pouvez tirer une ou plusieurs épreuves en or massif (avec
un fondeur) si vous le souhaitez, aussi bien qu'une résine polymère !
Sans parler des finitions possibles :
patines,
galvanisations, peintures, lissages
divers, ...
Le choix du matériau du
modèle initial dépend des choix du sculpteur concernant
essentiellement la taille, la forme, la maléabilité, le traitement de
la surface, le propos artistique et les différentes contraintes
pratiques liées par exemple à l'atelier ou au "temps d'ouverture"
pendant lequel il veut pouvoir modeler.
[Fin ajout]