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Courrier des Lecteurs

2009 - saison 1/3

 

 

1/4/2009 - J-M.H.

Estimation de la valeur d'une oeuvre

 
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JMH : Auriez-vous l'amabilité de me communiquer de quelle manière on calcule les points et les tarifs par rapport aux points ?

 

 

 

Dtp : On peut répondre en trois... points :

* La théorie voudrait que pour être rigoureux indépendamment des critères artistiques, tant qu'à évaluer une oeuvre selon sa surface, l'on se serve de mesures en cm2. Lien

Cependant, d'emblée on doit poser la question de la pertinence de la surface comme critère d'évaluation de la valeur d'une oeuvre parmi d'autres sur le parcours d'un même artiste. A tous les points de vue ce n'est pas une évidence.

 

Historiquement parlant, au Moyen-âge d'autres critères ont été utilisés pour évaluer la valeur d'une oeuvre, tels que la quantité de matières précieuses (lapis-lazuli, or, etc.) dans la surface picturale. Cela a progressivement changé mais l'histoire de l'évaluation d'une oeuvre n'a pas fini de s'écrire.
 

* L'usage "classique" voire même "moderne" consiste à ne tenir compte que des points et non du format du rectangle. Le caractère approximatif de cet usage a peut-être traversé intact 2 ou 3 siècles pour signaler qu'il s'agit d'un simple point de repère et non d'un critère financier éclipsant les autres paramètres.


Mais concrètement si vous comptez 100€ le point, un 40P vaut 4 000€, un 100M vaut 10 000€, etc. C'est indépendant du format P, F ou M. En principe. Chacun décide.


* L'usage contemporain réel.

 

Tout d'abord on ne vend pas un dessin au même prix qu'une photo, une statue, une vidéo ou un tableau, or beaucoup d'artistes pratiquent plusieurs techniques et surtout, ils les mélangent.

Ensuite, souvent - de plus en plus souvent - la question se pose de ce qui doit se vendre. Pour l'art éphémère en particulier c'est un casse-tête.

 

Même l'estimation de la valeur d'une simple vidéo est terriblement difficile. D'un artiste à l'autre, l'on passe de 400€ à l'arrachée dans une vente aux enchères à 300 000€ sans douleur avec entre les deux presque pas de valeur intermédiaire. C'est le circuit qui fait la différence.

Parlant de circuit, beaucoup d'artistes - vraiment beaucoup - échappent à toute cotation car ils empruntent des voies non traditionnelles pour vendre leurs oeuvres.

 

On peut saisir une évolution générale sur laquelle on pourrait gloser longuement.

 

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui le calcul de la valeur d'une oeuvre (même de sa valeur potentielle) est compliqué et ne peut certainement pas être réduit à des dimensions, même si ce calcul demeure un point de repère dans certains cas.

 

Pour généraliser votre question, estimer la valeur financière d'une oeuvre, cela passe souvent par le recours à une expertise. Un commissaire priseur est évidemment particulièrement qualifié pour estimer la valeur financière d'une oeuvre à un instant t dans la mesure où il est le mieux placé pour constater - avec le recul nécessaire - le niveaux des échanges concrets. Mais un bon galeriste connaît aussi en partie ces données, de même que certains directeurs de centres d'art.

 

Sachant que beaucoup parmi ces métiers prennent des risques - y compris à très haut niveau - et se cassent les dents, ce qui est tout à leur honneur.

 

JMH : Merci pour la promptitude avec laquelle vous avez donné suite à ma demande.
Cependant je n'ai toujours pas trouvé combien vaut un point ; peut-être qu'à force d'opiniâtreté je finirais par trouver ?
Pour finir, bravo pour votre site très largement renseigné.

 

Dtp : Merci beaucoup.

Un point n'a pas une valeur fixe dans la durée. Chaque artiste coté voit cette valeur varier en fonction des ventes de ses oeuvres dans les salles de ventes.

 

C'est ce mécanisme qui fait que tout artiste doit se préparer à l'éventualité un peu amère de voir une de ses oeuvres prendre une valeur bien supérieure à son bénéfice initial. C'est cependant quand même une bonne nouvelle pour lui car cela signifie que, sa cote augmentant, il peut en théorie réaliser de meilleures ventes. Bien sûr, tout cela est sujet à polémiques.

 

Au-delà, cette mécanique financière prend un nouveau relief dans la crise actuelle car les plus-values sur les oeuvres d'art deviennent aussi intéressantes pour les investisseurs, sinon plus, que par exemple l'immobilier maintenant en stagnation.

Actuellement, selon nos informations, le marché de l'art va plutôt bien à cause de ce phénomène de report des investissements.

Plus techniquement, tout dépend de ce que vous voulez faire (vendre des oeuvres cotées ou non, revendre, spéculer) mais pour connaître la cote d'un artiste il existe des sites en ligne (payants pour la consultation des cotes) et sur papier, où la référence demeure le célèbre Bénézit.

 

Pour en savoir plus, Dotapea/ArtRéalité n'étant pas compétent, il vaut mieux s'adresser à nos confrères de L'estampille objet d'art ou bien consulter un commissaire priseur (ou société de).

 

 

 

 

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