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Le badigeon

 

 

 

Un mot dont l'étymologie est inconnue. Le terme donne lieu au verbe badigeonner, d'emploi familier, qui désigne la technique courante d'application du badigeon et par extension, d'innombrables autres substances. 

Il s'agit d'une détrempe généralement constituée de lait de chaux mais souvent aussi de liants synthétiques contemporains, et de produits colorants supplémentaires comportant eux-mêmes des substances liantes. Il n'existe aucune indication réellement précise concernant la composition du liant au-delà de l'emploi relativement courant de liants calciques. Il est permis de se demander si le badigeon n'est pas en fait à considérer comme une technique d'application (cf. le verbe badigeonner, qui a fait florès) ou bien comme un type d'emploi de la peinture (emploi décoratif, peinture à l'eau plutôt diluée).

Ces peintures sont généralement utilisées en décoration intérieure, parfois à l'extérieur, mais en ce cas la présence de bonnes quantités de chaux paraît particulièrement indispensable. Voir chaulage, lire aussi le chapitre XVI des Dialogues, plein d'indications. A l'intérieur comme à l'extérieur, les badigeons à base calcique ont une transparence notable et une grande matité.

L'utilisation en façade évoque celle d'un vernis protecteur : le badigeon est considéré comme rempart contre les intempéries. Il peut éventuellement être retiré et repeint.

Le crépi s'oppose dans une certaine mesure au badigeon dans le sens où le premier n'évite pas l'épaisseur, le relief, et le second est plutôt fin.

 

Un badigeon peut être appliquée sur de la pierre, du plâtre ou du bois. Plus le support est souple ou plus la chaux est pulvérulente ou plus le lieu est soumis aux intempéries, plus il est utile d'ajouter un produit auxiliaire (ou de renoncer à cette technique). L'huile de lin, à la fois solide et souple, est couramment utilisée, mais en proportion trop importante, risque cependant d'empêcher le support de respirer et produit de plus un effet de brunissement brutal et disgracieux car toute huile est un ester et les produits calciques sont généralement alcalins, ce qui peut produire une saponification.
La caséine peut être employée (voir badigeon chaux-caséine), mais plus sûrement, un liant acrylique ou vinylique. On mentionne aussi l'alun comme "fixateur", mais nous n'avons pas encore testé cette combinaison.

 

Il est courant d'utiliser le blanc de Meudon comme base pigmentaire, notamment pour réaliser une sorte d'enduit final blanc, à l'instar d'un gesso (exemple pour un support peu poreux : 2,5 kg pour un mélange de 4 litres d'eau tiède mêlée de seulement 25 grammes de colle vinylique, ajouter ensuite un litre d'eau et du pigment dilué séparément dans un peu d'eau).

Le badigeon du XVIIème était semble-t-il non pas une peinture à la chaux mais une sorte de glacis à base d'huile de lin, parfois réalisé en couches superposées.

 

 

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