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Le mortier  

 

 

Du latin mortarium, "vase à piler, auge"
(Académie Française)

Le mortier est classiquement une chaux hydratée ou un ciment mêlé de sable, de liants auxiliaires ou d'autres composants solides et neutres comme la poudre de marbre ou la poudre de verre, c'est-à-dire des charges. On l'utilise pour la peinture à fresque et en construction, comme liant, colle, enduit ou substrat.

Le terme de mortier semble décidément polyvalent et l'évolution de son sens ou plutôt de ses sens en est un signe flagrant. Initialement associé à un contenant, il a désigné ensuite, par métonymie, un contenu.

Un site à visiter

L'agréable  site du SNMI (Syndicat National des Mortiers de France) apporte des informations de bon niveau au sujet des mortiers.

De fait, le ciment est un mortier, mais un mortier est aussi bien une arme de guerre. Plus près de notre domaine mais plus loin du sens initial, on désigne aujourd'hui couramment par ce mot des substances de plus en plus variées (par exemple des produits acryliques enrichis de sable, de mica, de grains de plastique transparents, etc.) dont le point commun semble résider en des caractéristiques plastiques prononcées.

Revenons aux acceptions les plus classiques, qui concernent des produits à base de chaux, comme annoncé en début d'article, et qui désignent davantage des contenus que des contenants. Il s'agit des substances suivantes :

* des sortes de "colles à pierres" servant à maçonner,

* des substrats (ciments, bétons) permettant d'élaborer par moulage, coulage et taille éventuellement, des formes indépendantes ou liées à d'autres ouvrages,

* les liant de certaines fresques (lire absolument l'article consacré à cette technique qui est en relation directe avec le thème des mortiers). Un mortier classique n'a pas forcément les qualités protectrices d'un liant tel que l'huile de lin ou l'acrylique : tout dépend de ses composants et de leurs proportions, mais il peut être beaucoup plus adapté à certains environnements. Cependant, de plus en plus, on utilise des mortiers tels que des ciments fins ou des bétons fins pour leurs seules qualités plastiques et non pour leur résistance mécanique.

Toujours dans l'acception classique, on distingue des mortiers plus ou moins maigres, hydrauliques ou aériens, à l'instar de la chaux qu'ils contiennent.

Les mortiers permettent aussi de réaliser un enduit malléable, "plastique" (notamment un crépi) plus solide que la chaux pure ou mêlée de plâtre, grâce au sable adjoint.

 

 

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