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Le béton

 

 

 

 

Le béton est fondamentalement un ciment enrichi de cailloux plus ou moins grossiers (pierres concassées, gravier). Depuis quelque temps, on voit apparaître des bétons qui ajoutent aux qualités mécaniques bien connues de remarquables potentialités artistiques ou décoratives.

A distinguer :

* le béton classique, tel qu'il est décrit ci-dessus,

* le béton à base de ciment blanc, excellent point de départ pour un grand nombre de réalisations aussi solides que raffinées,

* le béton cellulaire,

* le béton précontraint qui a subi une compression préalable, destiné aux ouvrages devant supporter des contraintes mécaniques importantes,

* le Granito ®, à base de marbre, d'aspect semblable au granit,

* le béton armé. Il n'a pas une identité spécifique sur le plan de la composition. Il est simplement moulé autour d'une armature.

La couleur du béton dépend évidemment de sa composition, à commencer par le ciment utilisé, mais elle peut être modifiée par adjonction d'un pigment ajouté éventuellement d'un peu de liant (vinylique, par exemple) ou bien un colorant universel. Voir Coloration du ciment.

Un assouplissant du béton : le liant vinylique.

Certains bétons fins peuvent être cirés, patinés.

 

Le pH du béton est réputé très alcalin (on ne citera pas un pH car il peut varier), ce qui explique que lorsqu'il est armé, il ne corrode pas l'acier de l'armature. Il est si réducteur que l'on peut se permettre de faire rouiller les armatures avant le coulage, ce qui augmente l'adhérence. Cependant, l'eau (intempéries, cours d'eau, mer) s'infiltre toujours légèrement sous la surface et afin de préserver le métal des infiltrations qui pourraient l'oxyder, une distance minimale doit être respectée.

Affirmer que trois à quatre centimètres suffisent est peut-être pertinent dans des conditions classiques, mais dans des cas extrêmes, l'eau peut traverser le béton sur plus d'un mètre de profondeur. Des cas exceptionnels sont avérés sur l'île de Guam (océan Pacifique) lorsque des typhons (les plus violents du monde) projettent de l'eau à 300 km/h ou plus sur les bunkers. Les parois intérieures transpirent.

Ainsi, l'eau pénètre le béton comme elle pénètre toujours plus ou moins les produits à base de chaux.

Ce point est doublement important car il ne concerne pas seulement les armatures. La silice et les autres éléments en présence sont susceptibles de réagir lorsqu'ils sont imbibés. De plus, l'eau elle-même peut amener d'autres éléments tels que des acides ou des sels. Bien sûr, le cas des bunkers de Guam est absolument exceptionnel. Les altérations, dans l'immense majorité des cas, ne sont que très superficielles et ne posent aucun problème structurel. Cependant, précisément, les bétons impurs vieillissent mal en surface.

Coulées noires, salissures, effritements, accidents divers ne sont pas rares et engendrent une certaine laideur qui n'a pas fait bonne publicité à ce matériau pourtant remarquable.

A lire également : passage in Les dialogues de Dotapea, chapitre XVI (rapports entre eau et produits à la chaux)

 

 

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