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Courrier des Lecteurs

2010 - saison 1/3

 

 

25/3/2010 - R.F.

Taloche et badigeon

 
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RF : (...) j'envisage de restaurer mon hall d'entrée (XVIIIème siècle), je voudrais donner l'effet (images ci-dessous) de support rugueux et utiliser les teintes de l'escalier du Palais Lascaris a Nice.

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourriez vous me dire si la teinte de fond est bien de l'ocre rouge et quel(s) pigment(s) utiliser pour les moulures en trompe l'oeil (bistre) et s'il existe une technique de patine pour donner cette impression (visuelle) de rugosité car mes murs étant enduits au plâtre fin et lissé et recouvert d'une peinture des années 70, une couleur uniforme risquerait d'être affreuse.

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

Dtp : Clothilde, pouvez-vous nous donner votre impression sur cette technique ? Un très beau travail de toute façon.

 

Clothilde Bernair (lien) : C'est simplement taloché puis peint.

 

Dtp : On dirait que la peinture est "dans la matière"...
Est-ce un badigeon particulier ?

 

C.B. : Je dirais qu'il s'agit d'un fin badigeon de chaux avec des pigments, peint sur un mortier. Il y a de très bons livres sur la chaux qui en parlent, voir notamment avec l'école d'Avignon.

 

Dtp : Il est vrai qu'un badigeon carbonaté, c'est de la calcite et c'est assez transparent, comparé par exemple au plâtre. L'effet de coloration dans la masse vient sans doute de là.

Merci Clothilde.

 

 

 

L'effet de masse colorée

 
 

Pour répondre à la question de notre lecteur sur les pigments employés, il existe une grande quantité d'ocres et de terres rouges (ou autres) donc il est impossible de donner une indication précise. Pour ce genre de travaux une petite palette est de toute façon nécessaire si vous souhaitez vous rapprocher de l'original ou inventer une teinte à votre goût.

 

Elle ne doit pas forcément être d'époque. Par exemple lorsque ce très beau palais a été restauré, le blanc de titane n'était peut-être pas encore à disposition des peintres. Or sa tenue et son innocuité sont excellentes.

 

Il vous faut assez typiquement une terre rouge, une jaune, une ombre naturelle, un noir d'oxyde de fer (ou d'ivoire), un blanc de titane et d'autres couleurs, c'est important car un beau rouge est souvent un rouge mêlé de couleurs éloignées, à votre appréciation. Avec des éléments stables et compatibles, ne craignons pas les mélanges : la nature en pratique couramment.

 

Globalement, en employant de bons pigments minéraux sains, vous ne prenez pas de risques. La page consacrée aux pigments pour la fresque donne quelques indications.

 

 

  Ne craignons pas les mélanges  
 

Un dernier mot sur la préparation de votre support. Si vous le pouvez, débarrassez-vous des restes de vieilles peintures.

En effet vous allez devoir apposer un enduit particulier (à bien choisir) qui fera l'indispensable interface entre le plâtre et le mortier à la chaux que vous allez talocher au-dessus. Or s'il demeure localement des peintures non-identifiées, l'enduit, étudié pour le plâtre, n'y adhèrera pas forcément.

 

  L'indispensable préparation du support  

 

 

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