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Courrier des Lecteurs

2010 - saison 1/3

 

 

10/2/2010 - M.F.

Rouge de plomb-molybdène

 
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MF : (...) je consultais la nomenclature Colour Index des pigments en espérant y trouver la référence d'un tube de vermillon à l'huile (de marque F.) que je possède, mais sans succès. Le tube m'indique la réf. PR104 (rouge molybdate) et contient du plomb (P50). Elle n'est pas présente dans votre liste. Je continue ma recherche sur votre super site, mais je n'ai encore rien trouvé sur ce rouge à base de plomb.

J'ajoute que c'est la nomenclature la plus complète que j'ai pu trouver pour l'instant.

 

 

 

Dtp : Merci beaucoup !

Effectivement nous avions fait l'impasse sur le rouge ou l'orange de molybdène, mais la référence PR104 a été ajoutée. Il existe en fait des rouges à base d'argent, de cobalt, d'or, d'arsenic... la liste est longue, il a fallu faire des choix, à regrets souvent. André Béguin ne mentionne pas non plus cette couleur mais évoque des "voisins" du minium.

 

Les rouges et orangés de molybdène ne seraient arrivées au stade de la production industrielle que dans l'après-guerre, au moment même où les gouvernements se sont inquiétés au sujet du plomb et du chrome et ont légiféré. Ces pigments contiennent en effet ces éléments.

Cependant, la machine était lancée et ils auraient continué à être produits et employés notamment sous la forme d'encres d'imprimerie selon François Perego.

Leur tenue à la lumière était initialement déplorable (on retrouve une caractéristique du minium). On a donc développé des techniques d'enrobement, notamment à l'aide d'alumine, qui permettaient d'améliorer leur tenue au point de la rendre correcte.

 

L'analyse que l'on pourrait tenter de faire sous toute réserve sur ce pigment serait que si l'on atteignait un coût intéressant par rapport au cadmium et si la présence de molybdène autorisait l'intitulé "rouge de molybdène", on restait malgré cela très proche du minium quant à la composition, avec le chrome en plus ce qui n'arrangeait rien. Enrobé ou non, ce matériau a pu sembler menaçant et pendant ce temps les pigments organiques florissaient avec des coûts de production plus bas et une toxicité a priori plus faible. Ce n'est là, strictement, qu'une hypothèse.

 

 

 

 

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