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Le minium  

 

 

 

Le terme minium a désigné, dans la Rome antique, deux produits : le cinabre (sulfure de mercure traité sur une page séparée) et le minium dans son acception actuelle. Ce sont les mêmes Romains qui auraient découvert accidentellement le procédé de fabrication de ce produit à la suite d'un incendie (incident rapporté par Pline) : il s'agit de céruse (carbonate de plomb) violemment calcinée de sorte à la débarrasser de son carbone. Depuis, on a appris à produire le minium à partir de litharge. Il s'agit, au résultat, d'un oxyde de plomb dont la formule est Pb3O4.

Au Moyen-âge encore, on utilisait le terme "minium" pour désigner à tort le cinabre employé pour réaliser des miniatures. Le terme même de miniature provient très probablement du latin minium.

Les atouts majeurs de l'oxyde de plomb orangé que l'on vend aujourd'hui sous ce nom sont sa solidité et sa capacités d'accrochage. Dès son invention, il servit pour les patines. Mais il n'a pas que des qualités...

 

Il sert encore aujourd'hui - il est distribué chez les grossistes en toute légalité - comme enduit pour les métaux et comme adjuvant dans la fabrication de frittes. Il s'agit d'un poison violent. En tant qu'enduit, il a de nombreuses victimes à son actif (saturnisme). 

La mine orange ou rouge de Saturne, de teinte et de composition légèrement différente de celle du minium (il s'agit en effet d'un protoxyde, d'un dioxyde et d'un carbonate de plomb) mais à vocation plus artistique que ce dernier, est aujourd'hui une imitation, à part une exception (il s'agit d'une gouache extra-fine portant l'étiquette "TOXIQUE").

A l'époque des enluminures, le minium a été utilisé conjointement à la céruse et au réalgar, autres poisons épouvantables.

 

Ce produit est maintenant peu utilisé. On l'emploie dans le domaine des arts du feu pour créer des frittes assez chargées en oxyde de plomb, théoriquement non toxiques. A ce sujet, lire absolument l'article du glossaire sur le plomb et l'oxyde de plomb.

 

L'un des principaux substituts au minium est le chromate de zinc.

 

Voir aussi Vermillon, cinabre et Imitations.

 

 

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