Dtp :
Difficile à dire en effet puisque ce
n'est pas précisé sur la fiche, d'ailleurs en anglais.
La conformité à la législation est
toujours insuffisante en termes d'image publique. Dit autrement, on
peut se contenter de suivre la règle mais l'usager ne peut pas
comprendre pourquoi on ne lui dit pas de quel métal, de quels
composants il s'agit. Cette opacité nuit énormément au climat de
confiance nécessaire au commerce lui-même. C'est paradoxal.
Et d'autant plus absurde que ce que l'on
nomme "métaux lourds", de fait, ne représente pas systématiquement un danger.
Par ailleurs, dans les laboratoires des fabricants,
les ingénieurs sont au fait des questions de santé,
d'environnement, de législation et aussi bien sûr de technique de la
peinture. Donc le véritable problème se situe a minima dans la
communication. Xavier de Langlais
l'avait déjà dit. Apparemment en cinquante ans les mentalités n'ont
pas beaucoup évolué chez certains fabricants, notamment chez T qui
demeure semble-t-il un véritable adepte de l'opacité car le cas de ce
produit n'est pas isolé parmi l'ensemble de sa production.
Il est évident que lorsque l'on ne dit
pas les choses, on n'inspire pas confiance, on peut même littéralement
"faire fuir le client", souvent à tort. Espérons que votre questionnement rappellera
cette règle première.
Il est vrai que nous revenons de loin :
n'appellait-on pas "litharge d'or" l'oxyde
de plomb sous prétexte qu'il est jaune, après avoir nommé cette
substance du nom latin lithargyrus, terme déjà fallacieux car
signifiant pierre d'argent ? Le souvenir de ces sombres duperies
devrait aujourd'hui être effacé par une attitude volontaire, une
véritable intention de communiquer sans tromper, en rupture avec les
pratiques passées, aussi douteuses que dangereuses.