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Courrier des Lecteurs

2010 - saison 1/3

 

 

3/2/2010 - A.

Huile cuite et métaux lourds

 
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[révision partielle 2011]

 

 

 

A : J'ai acheté une huile de lin cuite de chez T.

Je l'ai acheté avant de lire sur Dotapea que les huiles cuites contiennent du siccatif, ce que je ne voulait pas puisque selon votre site ils sont généralement toxiques (métaux lourds) ;

après vérification cette huile contient bien du siccatif.

En recherchant plus d'informations j'ai trouvé cette fiche technique de sécurité en anglais : (suit une Url que l'on ne reproduira pas)

Mais il n'est nullement précisé quel genre de siccatif et de plus aucune mesure de protection n'est préconisé.

De quel genre de siccatif s'agit-il ? Est-ce autre chose que de la litharge ?

 

 

 

Dtp : Difficile à dire en effet puisque ce n'est pas précisé sur la fiche, d'ailleurs en anglais.

La conformité à la législation est toujours insuffisante en termes d'image publique. Dit autrement, on peut se contenter de suivre la règle mais l'usager ne peut pas comprendre pourquoi on ne lui dit pas de quel métal, de quels composants il s'agit. Cette opacité nuit énormément au climat de confiance nécessaire au commerce lui-même. C'est paradoxal.

 

Et d'autant plus absurde que ce que l'on nomme "métaux lourds", de fait, ne représente pas systématiquement un danger.

Par ailleurs, dans les laboratoires des fabricants, les ingénieurs sont au fait des questions de santé, d'environnement, de législation et aussi bien sûr de technique de la peinture. Donc le véritable problème se situe a minima dans la communication. Xavier de Langlais l'avait déjà dit. Apparemment en cinquante ans les mentalités n'ont pas beaucoup évolué chez certains fabricants, notamment chez T qui demeure semble-t-il un véritable adepte de l'opacité car le cas de ce produit n'est pas isolé parmi l'ensemble de sa production.

 

Il est évident que lorsque l'on ne dit pas les choses, on n'inspire pas confiance, on peut même littéralement "faire fuir le client", souvent à tort. Espérons que votre questionnement rappellera cette règle première.

 

Il est vrai que nous revenons de loin : n'appellait-on pas "litharge d'or" l'oxyde de plomb sous prétexte qu'il est jaune, après avoir nommé cette substance du nom latin lithargyrus, terme déjà fallacieux car signifiant pierre d'argent ? Le souvenir de ces sombres duperies devrait aujourd'hui être effacé par une attitude volontaire, une véritable intention de communiquer sans tromper, en rupture avec les pratiques passées, aussi douteuses que dangereuses.

 

 

 

 

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