Les "opales polymères"
Cette appellation n'est qu'une
abréviation un peu fausse mais qui se justifie par la longueur de l'intitulé
complet (voir ci-dessous). Malheureusement
nous ne sommes pas en mesure de présenter des images de ces matériaux pour
des raisons de copyright. Nous ferons donc appel à l'imagination de nos
chers lecteurs.
Imaginons une minuscule "opale" (lire
passage in Les
métamatériaux), un cristalloïde,
couverte de magnétite, un
colloïde (cette association ne doit pas être
une mince affaire, elle fait directement penser aux
pigments à nanocharges). On peut moduler la couleur
de cet ensemble à l'aide d'un
champ magnétique capable de modifier une
raie d'absorption de son
spectre. On enserre ce type de structures de moins d'un micron dans un
polymère.
Si l'on place l'ensemble près d'un aimant, ses couleurs seront
différentes (éventuellement très différentes) en fonction des niveaux
locaux d'intensité du champ
magnétique.
Sur cette "base théorique" on citera une recherche aboutie
(université de Californie, Riverside) où le substrat est en suspension colloïdale
(voir suspensoïde) stabilisée (le
polymère est une
polyacrylique). Ce sont les
"cristaux photoniques
colloïdaux superparamagnétiques hautement accordables".
Est-ce à dire que l'on peut former au sein de tels substrats "une
véritable image" tridimensionnelle ? Pas
une image fine semblerait-t-il (sous toute réserve). Nous ne sommes pas
ici dans le contexte
du tube cathodique où des électrons sont projetés en un point
précis d'un écran avant de passer au point suivant, c'est une tout autre approche puisque le champ n'est pas là pour dévier des particules
mais pour agir directement.
Mais une installation artistique ou
décorative aux "opales polymères", tridimensionnelle et animée, ne paraît
pas du domaine de l'impossible. A terme.
Grâce à la contribution de Jean-Louis
Retour
début de page