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Les films souples
haut-parle
urs

 

 

 

Nous sommes là en présence d'une technologie aux applications potentiellement révolutionnaires. Certes les coûts sont encore élevés, mais déjà en baisse. Bien sûr, l'enjeu industriel est prodigieux.

Il s'agit d'un film transparent et souple capable d'émettre du son quelle que soit sa position et même s'il est chiffonné ou déchiré, ce qui ne va pas échapper aux couturiers ni à beaucoup d'autres : metteurs en scène, plasticiens, chorégraphes, etc.

   

Lien externe (en anglais) sur le site de NanoLetters

On mentionnera les liens vers les documents Pdf (notamment celui-ci) mais aussi vers les trois vidéos au format Quick time dont la dernière est particulièrement surréaliste (voir photo et lien ci-dessous).


Pour télécharger le document Quick time lié à cette image, vous pouvez avoir besoin de cliquer avec le clic droit sur l'image et choisir l'option "enregistrer la cible sous" (ou termes équivalents).
D'autres documents audiovisuels (de meilleure qualité sonore) sont disponibles à l'adresse située en haut de l'encadré ci-dessus.

Ce film extrêmement fin (quelques dizaines de nanomètres suffisent) est fait de nanotubes de carbone, du moins d'une variété assez exceptionnelle puisque ce matériau à l'origine de l'expression "ère du diamant" est habituellement décrit comme extrêmement dur. Sur d'infimes épaisseurs, il ne l'est pas.

Nous avons ici de une à quatre couches de nanotubes. Les nanotubes sont alignés dans les couches par un procédé de tirage. Ils se collent naturellement les uns aux autres.

Cette invention a pour auteurs deux centres de recherche, le Department of physics & Tsinghua-Foxconn nanotechnology center de la Tsinghua University et le Department of physics de la Beijing Normal University, toutes deux situées à Pékin (Beijing, RPC).

 

Quelques explications

La performance consiste à réchauffer ou refroidir les nanotubes 260 fois par secondes afin de les déformer sur un espace de 10nm pour compresser ou décompresser l'air environnant. Ces éléments émettent ainsi des sons en déplaçant l'air comme un haut-parleur classique, mais sans membrane.

 

D'un point de vue pratique, ces films peuvent très simplement servir de haut-parleurs : il suffit d'y faire circuler un courant électrique, comme dans des enceintes traditionnelles. A la différence de l'immense majorité des transducteurs existants (haut-parleurs dynamiques, électrostatiques, piézoélectriques,...), le film de nanotubes ne vibre absolument pas. La transformation du courant en son se fait par effet thermoacoustique : le passage du courant chauffe les nanotubes par effet Joule.

Comme ils sont très très petits (5nm de diamètre !) leur température suit instantanément les variations de courant : la réponse est linéaire de 0 à 1MHz, ce qui est sans équivalent. Les variations de température des nanotubes se transforment en variations de pression de l'air qui les entoure, et donc en son. Ce principe d'action explique pourquoi le transducteur peut continuer à fonctionner même froissé ou déchiré. Tant que le courant passe, ça joue. Ces éléments supportent également des puissances remarquables, de l'ordre de 100 000W/m2.

 

Perspectives

On peut d'ores et déjà brancher ces extraordinaires constructions à un iPod. Plus tard, on peut imaginer que des vêtements sonores seront banals. Encore un peu plus tard, une combinaison avec les images de type «Hi-tech» n'est évidemment pas à exclure, cela tombe sous le sens.

Dès maintenant, on envisage des films-haut-parleurs hi-fi appliqués sur des écrans (téléphones, ordinateurs, etc.).

 

 

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