Après des essais peu probants avec des cristaux liquides, des
résultats satisfaisants, en particulier en termes de précision et de
diffraction,
ont été obtenus à l'aide d'un dispositif basé sur un
polymère dit photoréfractif (Savas Tay et
al., Univ. of Arizona, USA, voir le même Nature de fév. 2008).
Habituellement en holographie, le matériau utilisé est statique,
c'est une épreuve photographique (lire
Chap XIV, Dialogues de Dotapea). Ici nous avons affaire à des
polymères dont les propriétés de réfraction sont modifiables
dynamiquement sous l'effet d'un champ électrique.
Mais actuellement le temps nécessaire pour imprimer ou réimprimer la
plaque holographique (donc pour renouveler l'image tridimensionnelle)
demeure terriblement long : 2,5 minutes. Beaucoup trop puisqu'il devrait
durer au
maximum 1/25ème de seconde (1/50ème de
préférence) pour que l'on parle de « temps réel ». Et il faut ajouter à ce temps
d'impression celui de
l'effacement. On est donc encore loin, très loin (a minima 3 750 fois
trop loin) des performances de nos
écrans bidimensionnels.
Les recherches portent donc bien sûr sur les moyens d'écourter la cadence
de rafraîchissement, mais aussi sur les dimensions encore trop réduites
des plaques et des projections.
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