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Les terres  

 

 

 

Cela se retrouve, par exemple, dans les nuanciers des fabricants de couleurs. Une autre acception du mot désigne tous les pigments naturels ramassés, effectivement, en terre. A ce titre, le jaune de Naples, par exemple, peut être considéré comme une terre. Par contre, certaines couleurs appelées "terres" n'en sont pas réellement. Il s'agit en fait de produits d'origine végétale comme la terre de Cassel et la terre de Cologne.

La terre verte est bien minérale. Elle contient de l'oxyde de fer parmi d'autres composants mais ne peut pas être considérée comme un oxyde terreux au même titre que les ocres communs. Elle est donc classée à part sur ce site, à tort ou à raison. Il en va de même pour les terres blanches, très différentes chimiquement.

D'autres terres (dont les terres de Sienne notamment, mais en fait la plupart des terres) comportent, outre l'oxyde de fer, un oxyde de manganèse, des argiles ou d'autres composants.

DANS L'ENSEMBLE, LES TERRES ONT UNE TENDANCE PRONONCÉE À LA FLOCULATION

 

Fabriquer son propre pigment à l'aide de terres prélevées dans la nature

 

C'est une opération qui n'est pas forcément très difficile à réaliser mais qui présente certains risques : que contient en réalité telle ou telle terre prélevée ici ou là ? Quelle va être sa miscibilité, sa permanence, son pouvoir absorbant, sa nocivité éventuelle ; quels agents auxiliaires utiliser pour compenser tel ou tel aspect ? Vais-je pouvoir l'employer en peinture à fresque  ? En peinture à l'huile ?

Un artiste qui cherche à limiter ces incertitudes peut enquêter dans la région, notamment auprès des artisans : cette terre a-t-elle servi à enduire des murs ? A-t-elle déjà été exploitée pour la poterie, pour l'artisanat, la décoration ? L'opinion d'un géologue peut également être d'un précieux secours. Un premier contrôle avec du papier tournesol donne déjà quelques précieux renseignements.

Toutes les terres ne sont pas bonnes pour la peinture ni pour d'autres arts plastiques : ce serait trop facile. Qui achèterait des ocres s'il suffisait de se baisser pour en trouver ? Certes, des milliard d'habitations ont été décorées avec ces substances depuis l'aube de l'humanité, mais chaque région a développé un savoir-faire millénaire (extraction, traitement, application, souvent définis en termes extrêmement précis) qui ne doit pas, qui ne peut pas être dédaigné sous peine de désagréables surprises.

Mal connue et mal traitée, une terre peut craqueler, se détacher de son support, se fissurer, éclater à la cuisson (arts du feu) ou s'affaler lamentablement (modelage), ne jamais parvenir à sécher (peinture à l'huile), entrer en interaction avec d'autres substances, etc.

Un exemple de traitement ancien des terres est disponible sur Dotapea. Voir lévigation dans la page consacrée aux terres jaunes.

 

Voir aussi Les terres blanches.

Lecture conseillée : L'ocre sur Pourpre.com

 

 

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