Le
fiel de boeuf
Produit de composition assez
repoussante (bile du boeuf.), sentant assez mauvais et présentant parfois de suspects filaments
sombres (voir cercle
rose sur la photo ci-dessous), le fiel de boeuf est pourtant
assez utilisé de nos jours. Il semble se caractériser
* par sa capacité de
pénétration des surfaces poreuses comme le papier
* par son apport d'adhérence et de viscosité,
fonctions utiles pour les peintures à l'eau employées diluées, mais aussi
pour certains supports comme les Rhodoïd ®.
Dans ce cas précis, le peintre se contente de tremper le pinceau propre
dans le fiel avant de le charger de couleur.
*
par ses qualités d'agent
facilitant le mouillage des pigments par la gomme
arabique
*
par sa transparence, filaments sombres exceptés
*
par son aptitude présumée à faciliter le nettoyage des tableaux peints à l'huile
(ceci dit sans aucune garantie d'efficacité et d'innocuité pour vos tableaux).

Il est fréquemment utilisé comme adjuvant à la gouache, parfois aussi à
l'aquarelle.
Certains artistes l'emploient pour enduire des surfaces comme le papier.
On le signale comme ingrédient pour la réalisation des papiers marbrés.
C'est un adjuvant ancien.
A titre de piste, voir
choline (glossaire).
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