Navigation thèmes

Pigments, couleurs

Courr. des lecteurs

Substrats, supports

Liants et procédés

Procédés de dessin

Sculpture

Outils

Produits auxiliaires

Concepts phys-chim

Concepts techniques

Réseau ArtRéalité 

Qui sommes-nous ?

Sites amis

- LaCritique.org

- LEntrepot.fr

 

 

 

 

 

 

Navig. page/section

Préc./Prec.
Sup./Above
Suiv./Folwg.

_____

 

Sous cette page

_____

 

 

 

Copyright © www.dotapea.com

Tous droits réservés.
Précisions cliquer ici

 

Les fibres

 

 

 

En préliminaire, il faut préciser qu'un tableau réalisé sur une toile de mauvaise qualité peut être sauvé par marouflage - si son enduction est correcte. Ceci rassurera peut-être les possesseurs de tableaux peints sur coton particulièrement. Si le tissage joue un rôle important dans le "comportement" d'une toile, la fibre est au moins aussi déterminante.

Par contre, une toile mal enduite ne peut pas toujours être sauvée de cette manière : l'interaction entre support et couche peinte est mauvaise pour les deux éléments (voir enduction des toiles).

Sommaire

Le lin

Le coton

Le jute

Le chanvre

Le polyester

Les toiles composées de plusieurs fibres

Les fibres synthétiques

 

Les fibres de toiles à peindre ne sont pas très nombreuses et ne l'ont jamais été car peu de végétaux répondent aux nécessités inhérentes à la peinture. Ce sont le plus souvent les mêmes qui sont utilisées pour fabriquer une bonne partie des papiers de qualité Beaux-arts car les contraintes sont assez similaires.

 

Le lin

Son peu d'élasticité et sa résistance en font la fibre la plus appréciée des peintres à ce jour.

La provenance du lin (qualité du sol, climat et variété de la plante, à fibres plus ou moins longues - lire l'article sur l'huile de lin) et son tissage (opérations d'enchevêtrement et d'apprêtage) définissent sa qualité.

Le Nord de la France et la Belgique ont, selon nos informations, cédé une grande part du marché à la Russie, principal producteur.

Dans l'antiquité, les Égyptiens se servaient déjà de toile de lin pour les momies. Mention est faite (cf. Couleurs, par Anne Varichon, p.12) de la pure blancheur du lin, unique tissus autorisé pour les robes des prêtres d'Isis. Quel traitement était imposé à cette fibre pour qu'elle devienne si blanche ? Nous l'ignorons (merci de nous communiquer toute information à ce sujet).

 

Le coton

 

En résumé, on peut dire qu'il est peu élastique en soi, mais trop élastique pour la peinture !

Il se détend anormalement en milieu humide (par temps de pluie, par exemple) et réagirait également, semble-t-il, aux écarts de température.

Il est à déconseiller radicalement pour la peinture à l'huile et ne doit pas être conseillé systématiquement pour les autres peintures, sauf travaux éphémères ou marouflés ultérieurement sur un matériau plus solide.

Il faut certainement employer le coton pour ce qu'il est : peu coûteux et marouflable.

Lire le témoignage d'un lecteur

 

Le jute

 

C'est la plus mauvaise toile. D'après Pierre Garcia, elle n'est pas dépourvue de qualités mécaniques, mais son emploi habituel n'ayant aucun rapport avec la peinture, elle est toujours mal tissée. Cependant, selon la même source, elle serait riche en matières ligneuses, ce qui pourrait poser un problème de remontée de matières jaunâtres en surface lors du vieillissement.

Elle ne devrait jamais être utilisée tendue (sauf tissage exceptionnel).

Elle doit être réservée à des travaux éphémères (décors de théâtre, etc.), sinon elle doit être parfaitement enduite.

Elle trouve d'autres usages que celui de support à peindre. Elle est employée dans le coulage de ciment en strates, elle consolide des ouvrages en plâtre, elle permet de réaliser d'excellents papiers, du linoléum, etc.

La plante (corchorus olitorius ou capsularis) est de la famille des Tiliacées, celle du tilleul. Ses feuilles mucilagineuses sont d'ailleurs consommées comme légumes dans différents pays d'Orient et d'Afrique. Une action bactérienne est mise en oeuvre afin d'éliminer les pectines et de récupérer ainsi la fibre en vue du filage. Comme avec le lin et le chanvre, c'est l'opération du rouissage, du verbe rouir.

Le mot jute provient via l'anglais du bengali jhuto, de même sens (Acad.).

A lire : le courrier d'un lecteur
sur une toile de jute non décatie.
Cliquer ici

 

Le chanvre

 

Il donne son nom au mot français canevas et au mot anglais canvas (toile à peindre).

Cette toile grossière mais d'excellente qualité fut préférée au lin par certains peintres.

Malheureusement, le chanvre passe mal dans les métiers à tisser mécaniques. C'est pour cette raison qu'il a disparu des ateliers depuis le XVIIIème siècle.

Note : le terme chanvre a été largement usurpé et galvaudé. Celui que nous évoquons correspond exclusivement à la famille des cannabinacées. Celle-ci comporte différentes variétés adaptées à la fabrication de toiles et de papiers.

 

Le polyester

 

Lire l'article consacré aux toiles synthétiques.

 

Les toiles composées de plusieurs fibres

 

Il s'agit principalement de l'association du lin et du coton.

Elles ne cumulent malheureusement pas les avantages du lin (peu d'élasticité, résistance à l'humidité et aux écarts de température) et du coton (bas prix). Elles se comportent fort mal par temps humide.

 

Les fibres synthétiques

 

Voir article "Le synthétique".

 

 

Retour début de page 

 

Communication