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Courrier des Lecteurs

2012 - saison 1/3

 

 

16/2/2012 - E.T.

Pénétration d'un enduit pour bois (lutherie)

 
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ET : (...) Je cherche des infos complémentaires concernant les émulsions / enduits au savon noir.
J'aimerai connaître ses avantages / défauts et les différentes utilisations que l'on peut en faire.
Pour ma part je cherche un produit qui me permettrai d'isoler / teinter du bois sans le tacher c'est à dire sans que la préparation ne pénètre trop dans le bois afin d'accueillir le vernis à l'huile à l'étape suivante.
Sinon j'ai essayé les vernis gel mais ils ont tendance à pénétrer dans le bois (effet de capillarité), que me conseiller vous, un tensioactif ? si oui lequel?
 

 

 

 

Dtp : Votre question n'est pas facile. Comment isoler et teinter du bois sans le pénétrer ?
A priori ce n'est pas possible. Il faut une accroche à votre enduction, sinon elle ne peut pas tenir. De même on ne peut pas lutter contre les forces de Van der Wals, il y a forcément capillarité entre bois et liquide. C'est comme la gravité : on ne peut pas empêcher cela.


Peut-être faut-il tenter d'autres gels.
 

Une chose est certaine : l'enduction doit de toute façon accrocher au support et cela signifie qu'elle doit "réticuler dans le bois". Sinon, elle se détache.
 

ET : (...) merci pour votre réponse.

Je cherche des produits historiques et je pense plutôt essayer les médium gel comme celui fait à base d'huile noix et de mastic. Connaissez-vous ce site Internet que j'ai trouvé très intéressant :

 

jamescgroves.com/mediums.htm

 

Dtp : C'est intéressant quoique l'on se demande comment James C. Groves a pu créer autant de produits à l'ambre alors que personne ou presque ne sait en fabriquer.

Concernant le copal, il n'en existe pas un "vrai", mais plusieurs "bons", de différentes variétés. On peut citer au moins deux variétés réputées, le Zanzibar et le Demerara. Quelques réserves également quant à la datation : pourquoi la date de 1400BC ? La connaissance des résines et des vernis que l'on en tire remonte à l'Antiquité.

 

  [Un première réponse un peu courte. Voir surtout la seconde réponse.]

Mais la question n'est pas là. Elle semblait plutôt résider dans la pénétration dans le bois. Ainsi, votre question sur le savon noir - à laquelle nous n'avons d'ailleurs pas répondu, pardon - semblait pertinente sur ce point. Mais malheureusement, le bois sec étant hydrophile, si vous "émulsionnez" un corps gras avec ce savon, vous devriez obtenir en théorie une pénétration encore plus profonde. Soit dit sous toute réserve. Rien n'interdit de tester, c'est toujours instructif.

 

Une solution possible, sans doute assez raisonnable, est l'application préalable d'un bouche-pores. Ce produit - pour cette application ce serait typiquement une variété de vinyle - resterait cependant à demeure dans le bois - ce qui pose la question "jusqu'à quelle profondeur ce bouche-pores a-t-il bouché les pores" - et on ignore les caractéristiques des produits en ce qui concerne la transmission du son et les résonances.

  Le bois sec est hydrophile

C'est capital : imaginons que le produit se comporte comme une cire, rien de tel pour étouffer le son dans l'instrument devenu boule Quiès géante...

Donc à tester de près, même si c'est une hypothèse pessimiste (un rien pour rire mais méfions-nous quand même) alors que d'un point de vue plus optimiste, un bouche-pores vinylique, de base aqueuse, devrait permettre de limiter le phénomène de la tâche de gras.

 

 

Autre solution possible mais moins raisonnable : appliquer d'une manière ou d'une autre le principe du repoussé, c'est-à-dire du maigre sur gras. Mais pour tout dire, "ça tient ce que ça tient".

 

On atteint là la limite du possible car fondamentalement, il n'y a pas de solution : soit l'enduit accroche, auquel cas il doit pénétrer, soit il n'accroche pas assez et il part en emportant la couche suivante, le vernis.

 

[Avec le concours de Jean-Louis]

 

  Le péril de la boule Quiès géante

 

 

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