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Courrier des Lecteurs

2012 - saison 1/3

 

 

21/3/2012 - J.L.

Suintement inattendu

 
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JL : (...) Depuis quelques années maintenant, je peins à l'huile sur toile. Utilisant une huile A., j'y ajoute afin de varier les rendus de l'huile de lin et de l'essence de térébenthine. Jusqu'à l'année dernière, je peignais sur des toiles de coton brut que j'enduisais à la colle de peau. Depuis peu, j'utilise des châssis préparés, toile de lin. Autre particularité, j'encadre mes tableaux sous plexiglas afin de leur donner un aspect froid, photographique. Sur les anciens tableaux, le plexiglas était disposé au contact de la toile, dernièrement j'ai opté pour des rehausses, ce qui semble bien mieux pour la conservation.
Récemment, j'ai été contacté par un ancien acheteur possédant une toile réalisée il y a trois ans et sur laquelle il a constaté que la peinture s'était récemment déposée sur la vitre suite à un transport. Après observation, il lui a semblé qu'elle n'était pas sèche ou plutôt qu'elle était redevenue collante et fragile, "comme si elle suintait".
Évidemment, ceci est problématique et j'ai du mal à comprendre ce qui s'est passé. Une peinture à l'huile peut-elle redevenir collante au toucher après des années ? Du fait qu'elle ne respire pas assez ? Du fait d'un éclairage trop violent ? S'agit-il d'une réaction chimique due à une mauvaise préparation ? Est-ce du à un excès d'huile dans certaines couches ?


Dtp : Oui peut-être. Ce phénomène est assez étrange de toute façon. On peut s'y attendre avec une encaustique à cause de la cire. Il est possible également qu'un excès de cire dans une peinture à l'huile, sous une forme telle que le médium vénitien, pose ce problème en cas de réchauffement, mais comme vous ne vous en servez pas, il faut chercher ailleurs en effet.

 

Même après trois ans, la siccativation n'est pas forcément terminée. Dans l'absolu, une toile continue à "bouger" après des siècles. Pas au point, cependant, de se raviver assez pour faire une tache. Cela est anormal.

 

D'une huile à l'autre, il peut y avoir des écarts sur les durées de siccativation en fonction notamment de l'indice d'iode. Il faut aussi tenir compte des réactions, plutôt variables, des pigments.

Mais parfois, ce sont les pratiques qui font la différence. En ajoutant de l'huile de lin à votre pâte, à moins qu'elle soit adjointe d'un siccatif vous ralentissez très notablement la réticulation. Ou bien vous fragilisez celle-ci. Il est bien préférable d'utiliser un médium classique qui sera beaucoup moins gras, voire même siccatif, que de l'huile diluée dans de la térébenthine.

 

Bien sûr on ne peut garantir que le problème vienne de cela et non de la qualité de l'huile A ou d'autres facteurs. Mais il faut dire et redire que l'ajout d'huile dans la peinture à l'huile, c'est trop gras !

 

 

 

 

 

 

 

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