Cisaillement et compression
Des mots courants... mais que
signifient-ils exactement dans le contexte de Dotapea, c'est-à-dire des arts
plastiques et des champs voisins (donc sous un angle essentiellement
rhéologique, mais pas exclusivement) ?

Prenons un exemple. Si nous prenons un cube de matière, toute déformation
complexe que nous lui infligeons se réduira en :
* une certaine proportion de compression.
Les forces appliquées "rentrent" vers l'intérieur du cube,
perpendiculairement aux
faces,
* et une certaine proportion de
cisaillement. Les forces appliquées sont parallèles aux faces.
Des compressions pures ou des cisaillements purs sont également
possibles.
Autre exemple : la peinture que l'on "tire" avec un pinceau est cisaillée
entre :
* la toile, à laquelle la peinture adhère.
Elle ne bouge pas, donc en ce point la vitesse et le déplacement sont nuls
* et le pinceau (qui se déplace avec une
vitesse non-nulle parallèlement à la toile.
Le poids même d'une peinture ou d'une colle peut également provoquer un
cisaillement (support vertical typiquement) et/ou une compression (support
horizontal). Voir exemple in La
rhéologie.
Cisaillements et liquides : lire
passage in Les
phases de la matière
Compressibilité et phases de la matière : lire un
autre passage du même
article
Avec la contribution majeure de
Jean-Louis
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