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Courrier des Lecteurs

2011 - saison 3/3

 

 

9/8/2011 - M.V.

Marouflage sur trapèze

 
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[Le fin mot de l'histoire, accès direct]

 

 

 

 

MV : Je viens d'acheter une grande peinture de forme triangulaire (260 cm de hauteur x 180 de largeur de base et 90 de largeur au sommet) réalisée sur une toile de bateau en mylar, qu'il faudrait que je sécurise pour que je puisse l'accrocher.

 

Vu la taille, un marouflage sur toile avec un châssis de cette taille ne me permettrait pas de l'accrocher chez moi. Par contre j'ai la possibilité de faire détourer l'oeuvre sur un panneau de bois ou tout autre matériau rigide qui pourrait faire office de support et qui reproduirait au cm près l'oeuvre.

 

 

 

[Le Mylar ® est un polytéréphtalate d'éthylène, une variété de P.E.T. plutôt fine, conditionnée en feuilles rigides transparentes. En d'autres termes c'est un "rhodo polyester".]

 

J'ai demandé à mon encadreur local (j'habite Besançon) ce qu'il en pensait mais il n'a pas d'idée et n'a pas l'expérience de ce type de travail. J'ai bien lu tout vos post sur le sujet, très instructifs d'ailleurs d'où j'ai bien compris qu'il s'agit d'une entreprise hasardeuse mais je sollicite quand même votre avis.


L'idée de départ était de prendre une grande plaque de contreplaqué d'environ 1 cm d'épaisseur et de la latter au dos(une grande traverse verticale sur toute la hauteur et 5 traverses horizontales étagées sur la largeur) pour éviter ou limiter au maximum les déformations. J'aimerais votre avis si vous voulez bien me le donner. Si j'avais su... mais le coeur à ses raisons que la raison ignore comme disait le penseur !
 

 

Dtp : Pour cette dimension, le bois ne convient pas à moins de découper l'oeuvre.

Il suffit d'employer un châssis ayant la bonne taille ou de le faire fabriquer au millimètre près, en trapèze éventuellement ce n'est pas un problème en soi a priori. Parmi les fournisseurs de matériel Beaux-arts, certains sont aussi des artisans qualifiés tout à fait capables d'effectuer ce travail, et même le marouflage quoique celui-ci puisse être effectué par d'autres spécialistes.

 

Il n'y a aucun problème et pas d'autre solution raisonnable sur le plan mécanique. Côté coût, sauf erreur vous devriez vous y retrouver car le bois vous aurait coûté très cher, mais il vous faudra peut-être vous déplacer ou profiter d'un déplacement pour trouver un artisan capable de réaliser ce travail.

 

 

 

 

 

Certains artistes devraient aussi réfléchir à ces questions. Aussi excellent que l'on soit, on ne peut pas dire à l'acheteur "débrouillez vous avec les problèmes matériels".

 

 

Un artiste peut-il s'affranchir des questions pratiques ?

 

 

Après un important échange de courriers, M. MV a pu prendre contact avec un maroufleur que nous lui avons indiqué.

 

Nous avons envisagé d'autres supports : aluminium, Altuglass ou encore le Forex, solide et relativement facile à découper. Nous devrions pouvoir publier courant 2012 comment cette affaire a été finalement résolue.

 

 

Le fin mot de l'histoire

[janvier 2012]

 

 

 

 

 

Dtp : Comment cette histoire s'est-elle résolue, finalement ?
 

MV : Après de multiples allers et retours entre l'artiste et la galerie l'oeuvre a simplement fini punaisée sur une plaque de Pvc, la découpe a été faite au laser et j'avoue que l'effet est plutôt satisfaisant, je vous envoie une photo en pièce jointe. Merci encore de tous vos conseils.
 

Dtp : Eh oui, les punaises, ça marche !
Belle oeuvre au demeurant, félicitations pour cet achat.
 

MV : Merci.

 

Nous avons évoqué une solution semblable dans un courrier récent (lien). Effectivement, les moyens les plus simples sont parfois les meilleurs. Lorsque l'on peut trouver une solution mécanique satisfaisante, c'est une aubaine.

 

Cependant, cette histoire mène à une autre réflexion : un artiste doit absolument se préoccuper de ces questions. M. MV a eu beaucoup de mal à trouver une solution et ce n'est pas normal.

 

Certes, l'artiste n'est pas conservateur, mais l'acheteur non plus. La galerie aurait-elle dû intervenir en amont, avant la vente ? Sans doute aurait-elle dû être beaucoup plus vigilante car on ne peut pas fatiguer les acheteurs d'oeuvres d'art avec ce genre de problèmes : c'est dissuasif. L'acheteur, qui n'a sans doute pas que cela à faire, pourrait, malgré sa passion, son amour de l'art, se lasser. Or c'est lui qui fait vivre l'artiste et le galeriste.

 

 

 

 

 

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