Dtp :
Comment cette histoire s'est-elle résolue, finalement ?
MV : Après
de multiples allers et retours entre l'artiste et la galerie l'oeuvre
a simplement fini punaisée sur une plaque de Pvc, la découpe a été
faite au laser et j'avoue que l'effet est plutôt satisfaisant, je vous
envoie une photo en pièce jointe. Merci encore de tous vos conseils.
Dtp : Eh
oui, les punaises, ça marche !
Belle oeuvre au demeurant, félicitations pour cet achat.
MV : Merci.
Nous avons évoqué une
solution semblable dans un courrier récent (lien).
Effectivement, les moyens les plus simples sont parfois les meilleurs.
Lorsque l'on peut trouver une solution mécanique satisfaisante, c'est
une aubaine.
Cependant, cette
histoire mène à une autre réflexion : un artiste doit absolument se
préoccuper de ces questions. M. MV a eu beaucoup de mal à trouver une
solution et ce n'est pas normal.
Certes, l'artiste n'est
pas conservateur, mais l'acheteur non plus. La galerie aurait-elle dû
intervenir en amont, avant la vente ? Sans doute aurait-elle dû être
beaucoup plus vigilante car on ne peut pas fatiguer les acheteurs
d'oeuvres d'art avec ce genre de problèmes : c'est dissuasif.
L'acheteur, qui n'a sans doute pas que cela à faire, pourrait, malgré
sa passion, son amour de l'art, se lasser. Or c'est lui qui fait vivre
l'artiste et le galeriste.