Il est rare que de telles précautions
soient nécessaires mais effectivement, le pastel est un "outil" qui
nous permet d'approcher de la limite du faisable. Avez-vous essayé de
les fabriquer vous même pour obtenir plus de liant, moins de fragilité
?
Le papier peut aussi jouer un rôle très important dans la bonne tenue
des oeuvres.
Le problème peut éventuellement être résolu en agissant sur d'autres
facteurs.
Sans résultats jusqu'à présent pour des
raisons sans relation avec le sujet, nous avons essayé une autre piste
dans la perspective d'un espace contenant une vapeur résineuse qui se
déposerait lentement. Il semble que notre attention pourrait
avantageusement se porter sur l'environnement lors de l'application de
fixatif. Dit autrement, un confinement pourrait donner des résultats
intéressants si l'introduction progressive de fixatif est maîtrisée.
C'est en réalité un vaste champ
d'exploration.
CL :
Merci grandement, monsieur, je pense justement moi même à un espace de
vaporisation d'un volume relativement important (ou réglable selon les
formats à traiter). J'ai fait quelques essais sommaires en ce sens
avec avec un simple grande feuille de plastique transparent sur des
tréteaux et une bombe de fixatif classique pour pastels.
C'est assez intéressant, moins de poudre est
déplacé.
Le mieux serait une sorte de caisson,
peut être en plexiglas ou matière équivalente transparent pour suivre
le processus et hermétique pour une sécurité respiratoire... De plus
il faut projeter d'assez haut pour que le jet n'effleure pas la
surface à fixer et il faut procéder plutôt par à coups que par
pression continue car une trop grosse saturation d'aérosols en une
seule fois finit par faire des gouttes indésirables qui tachent la
surface, etc.