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Courrier des Lecteurs

2011 - saison 3/3

 

 

8/9/2011 - A.C.

Travailler sur une toile sans châssis
 

 
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AC : (...) J'ai trouvé dans vos échanges de courrier un problème qui me concerne... plus ou moins en effet.
J'ai eu plusieurs fois mais pas de façon systématique, le problème suivant.
Je tends ma toile sur mon mur avant de l'encoller à la colle de peau (puis le gesso et enfin la peindre) car je n'aime pas travailler sur châssis, mais des fois quand je dégrafe ma toile du mur, une partie de la colle de peau a collé au mur et laissé sur le devant de la toile comme de légères ondulations que je n'arrive pas à retendre. Ma question est:

Faut-il toujours passer la colle de peau sur une toile tendue sur châssis ou mon problème est ailleurs (colle trop chaude, trop épaisse... que sais-je). S'il vous plait venez à mon secours.


Dtp : (...) effectivement, d'ordinaire on tend la toile sur châssis au moins pendant l'encollage. Cela évite que la colle adhère à une surface telle qu'un mur. Si par la suite vous préférez travailler sur un mur, pourquoi ne pas 1) agrafer la toile dans un premier temps sur un châssis pour l'encollage, même assez sommairement, puis 2) la dégrafer et enfin 3) l'agrafer sur votre mur ?
 

 

 

 

Cependant, travailler sur un mur vous oblige, lorsque votre travail est terminé, soit à retendre la toile peinte sur châssis, ce qui n'est pas très commode (bien l'ajuster est difficile) et peut l'abîmer grandement ainsi que le film pictural (étirements et torsions diverses), soit à la maroufler sur une toile tendue, ce qui est faisable, mais quand même pas simple !
De plus, travailler sur toile agrafée sur mur a quelques inconvénients : vous ne pouvez pas incliner la surface, retourner le tableau ni le placer à l'horizontale. Bien sûr, chacun a ses préférences qu'il faut respecter mais devant certaines difficultés on peut peser à nouveau le pour et le contre.

 

 

Un mur n'est pas forcément un bon plan

 

 

De toute façon, pour empêcher les collages intempestifs, peut-être vous pourriez essayer ceci :

- fixer un plastique (sacs poubelle par exemple) sur le mur
- l'enduire d'une fine couche de vaseline
- et ensuite agrafer votre toile.


En espérant vous avoir été de quelque secours (sinon refaites-nous signe), (...)

 

AC : J'ai déjà essayé la bâche plastique, c'est mieux mais encore une fois il arrive que la colle traverse la toile et alors même si c'est "du gâteau" pour décoller la toile, il n'en reste pas moins qu'à ces endroits l'épaisseur de colle au dos forme des ondulations sur le devant de la toile et impossible de les faire disparaître.

Je n'ai pas essayé avec la vaseline et je le ferai juste par curiosité.

En fait j'ai fixé aux murs des planches d'agglo et sur ces planches, je fixe des tasseaux (qui restent amovible à souhait grâce à des vis pas trop enfoncées) pour y tendre ma toile comme sur un châssis, juste le temps de l'encoller à la colle de peau et au gesso. Je peux en préparer plusieurs en même temps. Ensuite, je les dégrafe, enlève les tasseaux et retends la toile sur le bois directement pour peindre. L'agglo restant sur le mur, je l'ai peint en blanc pour qu'il s'intègre au mur.

Bien sûr, c'est plus long mais c'est la seule façon de ne pas tenter le diable et abîmer la toile. Évidemment si j'avais les châssis d'avance, je tendrais la toile dessus et la dégraferai après l'encollage pour la retendre sur le mur et peindre et retendre encore pour la présentation.....Que d'agrafes !!!!

Encore merci et bonne journée.

 

  Eviter les collages intempestifs à l'aide d'un corps sans affinités chimiques  
 

[On peut affirmer ceci :

 - l'accumulation locale de colle au verso de la toile n'est pas anormale en soi, même si la qualité de la toile peut accentuer plus ou moins ce phénomène. Il n'est pas impossible au demeurant de poncer manuellement à l'aide d'un abrasif ordinaire pour aplanir en douceur.

 

 - l'utilisation d'un châssis lors de la tension est souhaitable : on ne peut pas tendre efficacement une toile sur des tasseaux non fixés. Les "ondulations" de la colle ne sont pas surprenantes a priori.

 

 - mais surtout, comme dit dans la première réponse, retendre une toile déjà peinte n'est pas conseillé.

 

  Conclusion : vivent les solutions douces !  
 

L'accumulation de traitements particuliers crée autant de sources d'anomalies. A partir d'un certain degré de complexité, cela peut rendre nécessaire une longue mise au point tenant compte des limitations des matériaux.

 

En l'occurrence, le vrai problème ne se situe pas tant ici dans l'accumulation de colle au verso que dans le traitement terminal. Un marouflage de la toile peinte sur une toile enchâssée ne poserait pas ce problème.

 

Par ailleurs, on peut ne disposer que d'un seul châssis de travail destiné à l'encollage et effectuer cette opération au fil des jours, toile par toile. C'est une question d'organisation.

 

Enfin, peindre dans la verticalité d'un mur, sans même pouvoir déplacer le tableau de haut en bas (sans crémaillère), n'est pas du tout confortable et limite les possibilités. Un mur n'est pas un choix anodin !

Certes, il peut se justifier artistiquement dans certains cas, mais on peut plus couramment utiliser un panneau sans le fixer, de sorte à travailler sans limitation d'axe ou de hauteur. Un chevalet ou n'importe quelle installation même sommaire peut aider à stabiliser le tableau si nécessaire.]

 

  Limitation des matériaux, confort de travail : des points à souligner  

 

 

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