JFL : Bonjour ! Après avoir consulté les questions posées, ou je ne trouve pas de rubrique je recherche une cire ou huile (très ancienne et naturelle) pour l'entretien du bois qui contient justement un produit exotique très odorant dans le temps.
J'ai 57 ans et toujours senti cette odeur sur les meubles en Afrique lorsque j'étais enfant, et ensuite en France, chez des coloniaux, ou des Africains. Dernièrement dans un château où tout les meubles avait été refaits, mais je n'ai pu savoir quel produit avait été utilisé.
Seule constatation,il s'agissait toujours de bois de teinte foncées, ou tirant sur le rouge.
En faisant des recherches, j'ai trouvé que la cire du palmier carnauba était très employée, mais je n'ai aucune idée de l'odeur, et dans quel produit, elle se diffuse largement dans le temps ?

Pourriez-vous donc m'indiquer quels seraient ces cires ou huiles odoriférantes, pour le bois, ou bois exotique.

Dtp : Les cires quelles qu'elles soient peuvent être plus ou moins raffinées. Une cire de carnauba de haute qualité ne sent strictement rien de même que la cire d'abeilles blanche "qualité Beaux-arts".

Le raffinage consistant le plus souvent à débarrasser un produit de ses hydrocarbures aromatiques ou terpéniques, une cire moins raffinée conserve en principe mieux son odeur.

La solution pourrait être de consulter un bon détaillant spécialisé dans les cires pour l'ébénisterie.

[Ajout 2011]

Un questionnement sur le rouge batéké cette année (lien) nous a amené à découvrir la préparation d'une pâte huileuse dont l'un des éléments est un végétal odoriférant. Il s'agit du santal rouge.

Comme indiqué dans la réponse, « Les pâtes et autres produits au santal seraient répandus sur de très vastes régions : cette plante parfumée pousserait naturellement dans toute l'Asie du Sud et l'Océanie. Différents auteurs (plutôt nombreux) en mentionnent des usages variés et anciens sur une zone encore plus large, incluant notamment le Moyen-Orient. »

Il s'agit là d'une piste. Le parfum qui s'est imprimé dans votre mémoire pourrait être celui du santal.

[Fin ajout]

Merci en tout cas pour cette question parfumée qui est une bonne occasion de souligner que les arômes y compris benzéniques (le nitrobenzène par exemple) et terpéniques ne doivent pas être stigmatisés sans discernement. Utilisés à faible dose ces produits peuvent aussi receler une valeur poétique et émotionnelle sans présenter un niveau toxique ou polluant alarmant.