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Courrier des Lecteurs

2009 - saison 2/3

 

 

23/6/2009 - C.L.

Tubes de peinture : conservation

 
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CL : J'aimerais connaître la durée optimale de conservation des tubes de peintures à l'huile. Le problème est que je ne peins plus mais que je possède une réserve de tubes entamés ou neufs que j'aurais aimé, si possible, garder pour ma petite fille encore trop jeune pour peindre. Selon vos connaissances techniques quelle est la durée maxi de conservation des tubes de peintures surtout à l'huile et existe-t-il des conditions optimales de bonne conservation: humidité, température...?

 

 

 

Dtp : Disons d'abord que les tubes de peinture à l'huile se conservent en général plutôt bien. Mais il n'existe guère de réponse univoque pour les raisons suivantes :

* pour un seul et même pigment, les procédés et les produits de mouillage et de liage ne sont pas les mêmes d'une marque ou même d'une gamme à l'autre. Certaines marques n'utilisent qu'une seule huile (de lin ou d'oeillette en général), d'autres font des mélanges destinés à une adaptation optimale à chaque pigment et à chaque rapport qualité/prix souhaité.


Or, si le fait d'être fermé et confiné à l'abri de la lumière est une sécurité assez efficace pour retarder très notablement la siccativation, la permanence de la pâte dépend de ce qui peut se passer entre le liant et le pigment. Entre chaque liant et chaque pigment, plus précisément.


* la qualité du tube lui-même n'est pas négligeable car sa surface intérieure subit également un traitement adapté au pigment afin d'éviter des réactions chimiques indésirables. Du moins si le fabricant fait bien son travail, mais ces problèmes sont normalement bien connus des industriels.
Quant à la surface extérieure, il peut effectivement arriver qu'elle s'oxyde. Le métal devient rigide, se troue dès qu'il y a pliure, c'est un classique. C'est le point sur lequel vous pouvez agir.
 

* les tubes ne sont pas des oeufs, on ne connaît pas leur date de fabrication. Par conséquent ils peuvent être restés dans un entrepôt, une arrière-boutique ou sur un présentoir pendant un nombre inconnu d'années, dans des conditions de conservation imprévisibles.


Concernant les tubes ouverts, il vaut mieux éviter de garder trop d'air vers l'ouverture donc s'il y a un espace, on peut verser une petite larme d'huile à peindre avant de refermer. On peut aussi les laver au cas où une substance acide ou pouvant s'acidifier se serait déposée en surface. De l'essence et un chiffon devraient suffire.

Pour le reste, comme dit il faut surtout éviter l'oxydation par l'extérieur, donc en premier lieu l'humidité. On peut placer les tubes dans une boîte garnie d'un matelas de coton hydrophile et éventuellement de quelques bouchons de tubes de médicaments pourvus de dessicatifs.


Il faut fermer la boîte hermétiquement, avec du gros scotch par exemple. Si elle est constituée d'un matériau poreux (du sapin ou du carton par exemple), il peut être utile de la couvrir intégralement de plastique ou de la placer elle-même dans un autre contenant imperméable.
Il vaut mieux également tenir cette boîte à l'écart de sources de chaleur. La cave plutôt que le grenier. La chaleur a tendance à faciliter les liaisons, or ici il s'agit de les éviter.

On pourrait multiplier les précautions mais tout cela ne garantit absolument pas la conservation de la pâte car celle-ci dépend très essentiellement de ses propres composants.

 

 

 

 

 

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