Navigation thèmes

Pigments, couleurs

Courr. des lecteurs

Substrats, supports

Liants et procédés

Procédés de dessin

Sculpture

Outils

Produits auxiliaires

Concepts phys-chim

Concepts techniques

Réseau ArtRéalité 

Qui sommes-nous ?

Sites amis

- LaCritique.org

- LEntrepot.fr

 

 

 

 

 

 

Navig. page/section

Préc./Prec.
Sup./Above

_____

 

Sous cette page

_____

 

Pages soeurs

Le granit
Le basalte
Autres pierres ignées

_____

 

 

Copyright © www.dotapea.com

Tous droits réservés.
Précisions cliquer ici

 

Autres pierres ignées  

 

 

 

 

Le porphyre

Il tient son nom de la pourpre. Sa teinte, plus ou moins rouge, grenat ou pourpre, peut aussi être verte.

Roche ignée intrusive. Grenue, mais finement. Le porphyre n'est pas un matériau facile à tailler et à polir. Depuis les Romains, il a pratiquement été abandonné par les artistes et artisans. Par contre, il a été utilisé en peinture, mais sous forme de plaque pour le liage des pigments.

Sommaire

Le porphyre

L'obsidienne

La diorite

La syénite

La diabase

Des granites "porphyriques" et certains calcaires roses, proches du porphyre par leur aspect mais pas du tout par leur composition ni leur tenue, seraient parfois "confondus" avec de véritables porphyres.

Il faut dire que la composition du porphyre est extrêmement vague. Cette pierre pourrait contenir de 35 à 70% de feldspath, 10 à 30% de feldspath spécifiquement calcique, de 15 à 40% de quartz, un pourcentage tout aussi variable de plagioclases, de biotite (5 à 25%), d'amphiboles et d'autres minéraux.

Il existe en fait un groupe de roches dites porphyriques dont le point commun est moins la composition chimique que le fait d'avoir subi un refroidissement en deux phases. La première correspond à un refroidissement lent, dans les profondeurs de la croûte terrestre. Lente, elle est propice à la formation de phénocristaux. La seconde est  plus rapide, correspondant à une montée du magma vers la surface. Elle provoque l'apparition de microlithes.

 

L'obsidienne

Photo : avec l'aide de Catherine Lisack 

Pierre ignée effusive.

C'est l'un des deux seuls véritables "verres naturels" dont les conditions de formation sont exposées dans un passage de l'article Le verre.

Composition : silice en très forte quantité. Autres éléments : fer (donne un aspect sombre, noirâtre), magnésium (aspect vert) calcium, potassium, sodium, etc. (colorations bleues, pourpres, brunes et même mouchetés blancs).

Minerai : en nodules ou en strates importantes parmi d'autres pierres effusives. Les minerais présentant des facettes cristallines sont à éviter (sauf si une taille complète n'est pas envisagée).

Densité 2,4 à 2,6 environ. Dureté : nettement inférieure à celle du quartz.

Provenances : Italie, Mexique, Écosse, États-Unis d'Amérique, etc.

 

Il s'agit d'une pierre semi-précieuse.

Son emploi dans le passé était extrêmement courant au néolithique. En Europe et en Afrique du Nord, de véritables "centres industriels" produisaient haches, bijoux et autres objets de formes parfaites qui voyageaient sur des milliers de kilomètres, sur terre et sur mer, déjà.

Autant dire que l'art de la taille de l'obsidienne avait déjà atteint son plus haut degré de perfection technique et formelle voici cinq ou six mille ans.

 

La structure très fine de cette pierre et sa dureté autorisent la réalisation de lames très coupantes.

Mais parce qu'elle est cassable, l'obsidienne se travaille surtout par abrasion. Sable, émeri et autres substances sont utilisés à cette fin depuis des périodes très reculées.

 

Le polissage donne un aspect nettement brillant, propre à cette pierre (voir photo).

 

La diorite

Pierre ignée intrusive moyennement grenue, elle est constituée de cristaux blancs de feldspath (système triclinique), de biotite et de hornblende ou autres amphiboles, matériaux verts, noirs ou gris foncé. Les rares variétés chargées de quartz sont considérées comme fondamentalement différentes (on les appelle granodiorites).

La taille et le polissage de cette pierre extrêmement dure et hétérogène sont très difficiles.

Elle fut pourtant employée dès l'Égypte ancienne.

 

La syénite

Cette pierre ignée intrusive ressemble au granit (son grain est assez grossier), mais elle ne contient pas de quartz. Sa résistance est supérieure à celle du granit et, pour cette raison, elle est parfois utilisée comme matériau de construction très solide. Sa composition est proche de celle de la diorite mais elle diffère de celle-ci par son système cristallin.

Elle contient du feldspath, du mica et des amphiboles ou des pyroxènes. Les variétés de syénites sont en fait plutôt nombreuses bien que ces minéraux soient relativement rares.

Leurs couleurs vont du blanc au rose en passant par différentes teintes de gris.

Leur taille ne présente pas de difficulté spécifique par rapport au granit.

Provenances : Alpes, Norvège, Afrique, Fédération de Russie, États-Unis d'Amérique, etc.

 

La diabase

Roche ignée effusive. Bien que dépourvue de quartz, elle est très dure, très difficile à tailler et à polir. Légèrement grenue, elle ressemble à un basalte ayant un peu de grain.

Composant principal : feldspath (système triclinique - voir cristaux). La diabase peut inclure des olivines, des pyroxènes, des amphiboles, des biotites, etc. Des centaines de variétés peuvent émaner d'une seule source volcanique.

Densité : un peu plus de 3.

Coloration : juxtaposition à dominante sombre de vert foncé, parfois presque noir, et de blanc.

 

 

Retour début de page 

 

Communication