n.m.,
du grec smuris.
Roche métamorphique composée en majeure partie
de corindon.
Pulvérisé et saupoudré sur une toile fine enduit de colle, il donne la toile émeri,
abrasif très fin et très dur.
L'émeri aurait été utilisé par les sculpteurs
égyptiens (puis d'autres) pour travailler l'obsidienne
(et probablement d'autres minéraux) par abrasion. Son emploi est
certainement très ancien.
Notes :
- une autre substance est nommée émeri : la
potée d'émeri. Elle est au joaillier ce que sont la
limaille ou les
battitures au travailleur du métal : une poudre de récupération. On
l'utilise en pâte aqueuse comme abrasif fin.
- il existe une
échelle émeri. C'est un indice de finesse concerne le
papier de verre et la toile émeri. Les
indices fins sont terminés par "/0", de "2/0" à "12/0". Les gros grains
ont des valeurs simples allant de "0" à "4 1/2". L'existence d'une
"numérotation simplifiée" ne semble guère simplifier grand-chose, mais
évoquons la quand même. Elle est basée sur le même principe que l'autre,
mais regroupe plusieurs tailles. Elle va donc de 4/0 à 3.
Concernant la correspondance avec l'échelle standard,
lire passage in Les abrasifs et les
outils de polissage.
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