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La molette pigmentaire
dite molette de broyage

 

 

Selon André Béguin, s'est nommée dans le
passé "molette broyon"

 

Cette sorte de pilon de cristal (ou parfois de marbre, de porphyre, d'agate ou de granit) qui, initialement, permettait en théorie d'affiner un broyage tout en imbibant le pigment lors du liage (en fait probablement son véritable rôle, voir réflexion ci-dessous), a beaucoup perdu de son intérêt s'il en a jamais eu un dans le domaine du broyage, depuis que les pigments disponibles dans le commerce sont très finement broyés de manière industrielle. Le liage peut être maintenant réalisé avec des outils plus banals comme par exemple une simple spatule à peindre.

Quelques peintres travaillant dans des domaines picturaux très particuliers continuent cependant à lier leurs pigments sur le marbre ou le porphyre (en principe seul matériau adéquat). Ce dernier, aussi noble qu'il soit, pourrait ne pas sortir indemne du liage des ocres jaune ou rouge (qui rayent les surfaces). Un matériau moins prestigieux et plus aisément remplaçable pourrait avantageusement remplir la même fonction, du moins pour ces pigments-là.

Un cas semble justifier peut-être plus que les autres l'emploi contemporain de la molette : celui du liage de pigments recueillis directement sur le site d'extraction (voir lévigation, fabriquer son propre pigment), c'est-à-dire de pigments non broyés industriellement, donc particulièrement difficiles à imbiber intimement lors du liage. Il ne s'agirait pas tant, là non plus, de broyer, mais de défaire des amalgames afin de faciliter le mouillage (cf. réflexion).

Le liage affiné des pigments dans le cadre d'un emploi en peinture aquarelle pourrait être nécessaire dans certains cas, dit-on, mais pour le moment, cette nécessité hypothétique n'est pas confirmée. N'hésitez pas à nous apporter votre témoignage.

 

Addendum

Un premier témoignage nous est parvenu. Il ne concerne pas l'aquarelle mais la tempera à l'oeuf (en l'occurrence il s'agit d'icônes), autre peinture fine. Les floculations seraient trop apparentes dans les transitions de tons et un recours à la molette serait nécessaire.

Il s'agit là d'un cas très particulier et nous invitons nos chers lecteurs à bien réfléchir à l'intérêt de l'achat (dispendieux) d'un tel outil ne trouvant des applications que dans des contextes réellement très restreints.

  Réflexion

Le texte de cette réflexion discursive ayant pris un volume conséquent, il a été transféré dans les Dialogues de Dotapea, sous la forme d'un nouveau chapitre, le n°XXIII.

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