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Les lavis  

 

 

 

La technique du lavis, à mi-chemin entre dessin et peinture, est souvent utilisée en préparation d'autres travaux car elle permet de décider d'une composition sur le plan des valeurs. Un lavis peut aussi constituer une fin en soi ou un point de départ pour une "technique mixte".

N'importe quelle encre ou autre produit largement dilué ("lavé") peut être utilisé.

Mais le lavis "classique" est réalisé à la sépia (véritable ou non), l'encre sanguine, le bistre ou bien sûr l'encre de Chine, quelquefois le brou de noix, le café ou le thé et quelques encres anciennes (voir encres diverses). En principe, un lavis n'est réalisé qu'avec une seule couleur, une seule substance diluée.

 

L'emploi du blanc

Il modifie naturellement la démarche du peintre de lavis, apparentant son travail à une pochade. L'aspect du travail s'en ressent d'ailleurs fortement car les encres blanches ont toujours une consistance très épaisse et souvent une coloration légèrement bleuâtre. Il est moins "risqué" de pratiquer de simples rehauts de finition à l'aide d'encre ou de craie blanche. On parle alors de lavis rehaussé et l'on reste dans le domaine des techniques académiques.

 

Techniques particulières de lavis

* Selon certaines sources, on pourrait réaliser des lavis en délayant dans l'eau du fusain ou de la pierre noire. Nous émettons quelques réserves quant à la tenue du résultat (qui devra d'ailleurs être fixé), sauf en technique mixte où ce procédé peut effectivement apporter certains aspects esthétiques ou inesthétiques intéressants. L'adjonction d'un peu de gomme arabique (eau gommée) ou de caséine assouplie (glycérine) permet d'obtenir des résultats nettement plus permanents.

D'un point de vue historique, il n'est pas exclu que ces pratiques ou des pratiques approchantes, à base de charbon de bois par exemple, soient à l'origine du "procédé lavis" : encre ou carbone, il s'agit toujours de "laver". L'apparition des encres en provenance d'Orient a apporté une immense amélioration technique d'un principe de base antédiluvien.

D'ailleurs il est probable que l'encre de Chine soit progressivement née, par améliorations successives, du mélange de plus en plus intime, de plus en plus tenace, extrêmement difficile à réaliser, entre eau et noir de suie à l'aide d'ingrédients auxiliaires très étudiés.

* Un autre procédé assez crédible, plus moderne, consiste à employer du graphite réduit en poudre. Ce dernier est en effet un liant en plus d'être un colorant. Sur les lavis et autres procédés au graphite, lire l'article concerné.

* Toutes les techniques au charbon de bois ou au graphite rendent indispensable l'emploi d'un fixatif.

Vous utilisez ce genre de procédés ? Cela nous intéresse et peut intéresser les autres visiteurs ! Sans nous donner de véritables secrets de fabrication, n'hésitez pas à nous dire quelques mots de votre expérience. Cliquer ici.

 

Mise en oeuvre des lavis  : lire l'application en lavis dans la section Procédés d'application.

 

 

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