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Les roches sédimentaires  

 

 

 

 

Ce n'est pas un scoop : les sédiments sont principalement produits par l'érosion que provoquent la pluie, le vent, le gel, les raclements des glaciers, mais aussi ceux des icebergs sur certains fonds marins et enfin les agents corrodants naturels ou non, présents dans l'air et dans les eaux.

Ils sont transportés par l'eau pluviale et les rivières dans les fonds océaniques principalement.

Là, ces grains plus ou moins fins s'agglutinent, emprisonnant parfois coquillages et autres animaux marins, mais aussi bulles d'air et d'eau, ce qui explique la porosité de la plupart des masses rocheuses qui naissent de ce processus. Les mouvements terrestres les amènent un jour ou l'autre en surface. L'érosion leur fait endurer de nouveau le même sort, un sort à la Sisyphe, le sort de toute pierre.

Mais contrairement aux autres roches, les massifs sédimentaires ne subissent guère de pressions ni d'échauffements durant ce cycle géologique.

 

Pourtant, elles incluent des matériaux ayant déjà subi un ou plusieurs cycles métamorphiques. Des particules qui sortent à peine (à l'échelle géologique) de la bouche d'un volcan voisinent avec d'autres qui voyagent de montagnes en hauts fonds depuis qu'il existe des continents et des océans (au moins quatre milliards d'années). Pour saisir une tendance de manière presque caricaturale et même un peu fausse, disons que vénérables argiles secondaires, jeunes feldspaths, quartz, calcaires, etc., participent à une sorte de "placement d'office en communauté" partiellement complémentaire de l'épreuve des métamorphoses qui jouent un peu le rôle inverse.

 

Autre particularité des roches sédimentaires : elles subissent plus que les autres minéraux les effets de l'activité biologique. Les coraux, par exemple, captent le carbone atmosphérique que leur apporte le plancton et l'associent au calcium libéré par l'imbibition des sédiments, formant de gigantesques "barrières de corail", poumons sous-marins et futurs massifs calcaires dits calcaires coralliens. Les microorganismes vivant en surface jouent également un rôle d'apport sélectif de carbone, étant rapidement et perpétuellement drainés par les pluies en direction des océans. 

Ces apports de carbone sont importants car ce sont eux qui permettent que le calcium soit "fixé" en carbonate de calcium de multiples manières et sous de multiples formes (calcaires, marbres, calcites, dolomites, et autres roches sédimentaires ou métamorphiques). Le soufre est également capable de jouer ce rôle fixateur, provoquant l'apparition de sulfates gypseux comme l'albâtre.

Une autre chimie sédimentaire est celle de la silice. Les sables et les argiles en sont les bases. Elles produisent des grès.

 

Dans le domaine de la sculpture proprement dit, les roches sédimentaires imposent certaines contraintes.

D'abord, elles sont assez poreuses. Elles sont donc peu adaptées au polissage et aux expositions à l'extérieur. Théoriquement seulement, car il faut bien constater que de nombreux immeubles construits voici un, deux siècles - voire davantage - avec des pierres calcaires résistent fort bien aux aléas météorologiques.

Mais surtout, les couches de dépôts dont elles sont issues n'ayant pas fusionné autant que dans le cas des roches métamorphiques, les pierres sédimentaires présentent un aspect et une tendreté souvent hétérogènes.

 

 

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