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Courrier des Lecteurs
2008 - saison 2/3
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15/10/2008 - M.P.(1)
1ère partie :
COV, glycéro, acrylique et diluants
(réponse mise à jour en
nov. 2009)
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MP :
Bravo encore pour ce site qui à le mérite de prendre le temps de
définir les principaux concepts physico-chimique (de façon assez
didactique d'ailleurs, comme je suis prof de physique-chimie je me
régale) pour comprendre un peu mieux (entre autre) ce qu'il y a
derrière le mot peinture et surtout qui ne donne pas de recettes
toutes faites.
On construit soit même ces
connaissances et on adopte ainsi les ingrédients qui conviennent c'est
assez rare pour être souligné.
Merci !
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Dtp :
Merci à vous ! Oui nous cherchons à attirer
l'attention sur les substances et les phénomènes, pas sur des
méthodes, pour susciter des questionnements et des expérimentations hors des
sentiers battus.
MP :
J'ai le projet de
repeindre les murs de la chambre de ma fille, de réaliser une modeste
fresque mais la pièce à été tapissée de fibre de verre par les
précédents locataires. J'ai bien peur d'arracher le plâtre avec la
fibre de verre si je l'enlève il faut donc que je fasse avec.
Je me pose des questions concernant ce support dont je ne trouve pas
de réponse dans le site :
je ne veux pas d'acrylique, si je peux éviter l'émission des quelques
20 % (selon l'Eco-Label européen) de COV.
Donc encore moins de
glycéro.
Dtp :
Dans le domaine des acryliques BTP, nous
disposons de peu d'informations, mais 20% de composés volatils, cela
semble considérable par rapport aux produits Beaux-arts. Une question
se pose par ailleurs : "quels COV ?" A ce sujet, lire
l'article COV du glossaire.
Quitte, pour l'occasion, à faire de
Dotapea l'avocat du diable, la glycéro est une huile émulsionnée, un
produit normalement plutôt lourd (en masse moléculaire) qui ne
présente guère les caractéristiques d'un organique volatil sauf par
adjonction d'un produit de ce type "dans le pot", pour des raisons de
conservation ou autres.
Comme dit dans le glossaire, tous les
COV ne sont pas des toxiques ni des polluants. Concernant les produits
d'origine minérale, les volatils toxiques - certains vraiment très
toxiques - sont les aromatiques.
Or le peintre qui utilise un diluant,
souvent en quantité notable, emploie généralement un white spirit de
qualité moyenne pour des raisons de coût. White-spirit de qualité
moyenne qui contient... des proportions importantes d'aromatiques.
Ainsi, le diluant peut avoir selon les
cas un impact toxique équivalent voire supérieur ou très supérieur à
celui du liant.
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Parallèlement à ces points techniques,
on citera un passage de l'article Les alkydes :
« Selon une peintre
québécoise, la pâte alkyde, en autorisant d'une manière édulcorée
l'emploi de l'huile, éviterait aux Nord-américains de se confronter à
certains symboles que représenterait cette dernière utilisée pure, à
la manière européenne. »
Dit autrement, il
pourrait exister une sorte de réticence culturelle en Amérique
du Nord vis-à-vis des peintures grasses, ce qui nous incite à garder
une distance prudente par rapport aux critiques émises depuis quelque
temps au sein de l'Union concernant ces peintures.
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A ce sujet, lire
ce courrier
ainsi que l'article consacré aux essences,
récemment mis à jour.
Que l'on évoque la peinture
glycérophtalique ou acrylique, on peut, dans ce type de contextes,
faire abstraction des tendances culturelles ou même du concept encore
ambigu de COV pour se recentrer sur un point
vital : la présence d'aromatiques - surtout primaires, benzènes,
toluène et xylène - sur toute la chaîne qui permet d'appliquer une
peinture sur une surface, adjuvants et diluants compris.
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