Le
vernissage
Lire de préférence en premier lieu l'article consacré aux vernis
définitifs.
L'opération du vernissage peut être réalisée de deux manières (on n'en a
pas recensé d'autres pour le moment) :
* brossage
* pulvérisation.
Le séchage est une phase essentielle du vernissage (lire
article séparé).
Le brossage doit être réalisé à
l'aide de pinceaux larges (queue de morue, spalter)
aux poils les plus fins possibles. L'emploi de soie de porc nécessite une haute qualité. Les
poils synthétiques donnent d'excellents résultats.
Il est souhaitable de croiser les coups de brosse d'une couche à l'autre.
La pulvérisation peut être effectuée
* avec une bombe d'aérosol du commerce ou un
compresseur. Il existe un risque (constaté) d'obtenir un
aspect
final grenu. Un "coup de main" doit être acquis. Dans
le cas des vernis pour gouaches, mentionnons l'existence
de produits donnant une apparence devenant plus brillante au fil des couches
ajoutées. Le vernissage des gouaches peut d'ailleurs s'avérer
problématique (voir gouaches)
* avec une soufflette.
En théorie, ce procédé n'est accessible qu'aux peintures aqueuses et aux
laques de Coromandel. En réalité, il peut arriver que des restaurateurs
appliquent des résines de cette manière sur une peinture à l'huile,
localement, pour restaurer ou parfaire un vernis. La résine doit être
dissoute dans l'éthanol pour former un
liquide pulvérisable. Lire un procédé de
fabrication dans l'article sur la gomme laque.
Les vernis pour gouaches sous forme liquide - sauf vernis aqueux - sont
souvent applicables à l'aide de la soufflette. Leur "véhicule", éthanol ou
autre, est volatil. Pour cette raison, ils sont facilement inflammables.
Au sujet du vernissage des gouaches, lire le
texte consacré à ce sujet dans l'article sur les gouaches.
Concernant le double vernissage et les vernis mats pour la peinture à
l'huile, lire passage in Les
vernis définitifs.
Lire aussi un passage
du courrier des lecteurs où l'on évoque le sens actuel du terme vernissage.
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