Le
séchage
Quel que soit le type de procédé, de discipline, la qualité du séchage
peut prendre une importance déterminante.
Que conseiller, et d'abord quelle est la problématique majeure du séchage ?
C'est simple : il exige pratiquement toujours la présence d'air, mais cet
air peut apporter des éléments indésirables tels que la poussière. La
ventilation est un agent fondamental du séchage, sans doute davantage que la
chaleur, mais elle implique certaines contraintes.
Soyons clairs : beaucoup de peintres posent leur toiles contre un mur (face
peinte côté mur, légèrement de biais, posées sur une bâche plastique) et ne
se préoccupent pas de ces questions. On en trouve d'autres dont le travail tout
aussi respectable nécessite des surfaces impeccables, sans parler des
sculpteurs qui se prêtent au jeu des patines et sont parfois confrontés au
même problème. Des artistes nous ont
parfois interrogés à ce sujet apparemment de première importance pour leur
travail.
A eux, nous conseillons, tout comme le font parfois des peintres décorateurs ou
des ébénistes, le plastique (bâche propre non
électrostatique) comme élément protecteur car il n'émet
généralement pas de poussière. L'assemblage en dais
sur support bricolé (en "toit", à l'instar d'un lit à baldaquins)
semble le plus conseillé. Il faut aussi prévoir une
bâche au sol.
Il ne faut tout de même pas "étouffer" l'oeuvre à faire
sécher car elle a besoin d'air !
Toujours dans la même perspective de séchage en milieu très
propre, l'atelier ou le chantier doit être préalablement
dépoussiéré mais surtout pas peu avant l'opération de séchage (laisser passer une
nuit).
Le lieu peut être modérément aéré mais ne doit pas être en courant
d'air.
Une fois le travail bien sec au moins en surface (on pense ici à la peinture à
l'huile), les bâches doivent être retirées le plus vite possible.
N'hésitez pas à nous parler d'autres
techniques.
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